Giorgi Praga, 54 ans, est jugé depuis mercredi 20 septembre aux assises du Rhône, pour avoir tiré sur un prêtre orthodoxe en 2020. Ce dernier aurait eu une relation adultère avec l’épouse de l’accusé. La femme comparaît pour complicité.
Une arme de chasse de calibre 12
Le procès a débuté mercredi 20 septembre, aux assises du Rhône. Un homme Giorgi Praga, 54 ans, d’origine Gorgienne, est jugé pour avoir attaqué un prêtre orthodoxe, Nikolaos Kakavelakis, 51 ans, le 31 octobre 2020. Cette attaque avait d’abord été qualifiée de terroriste, mais en réalité, on parle ici de trio amoureux. L’accusé voulait se venger de la liaison entre le prêtre et son épouse. La victime, hospitalisée à Athènes, n’est pas présente au procès, relate son avocate à l’AFP.
L’homme est rapidement identifié, avant de passer aux aveux. Il raconte avoir tiré sur le prêtre à deux reprises au niveau du flanc et de l’abdomen. Il souhaitait se venger de la liaison entre le prêtre et sa femme, avec une arme de chasse de calibre 12. « J’ai tiré sur cette personne. Pas dans le but de le tuer, le but, c’était de lui faire mal, mais pas qu’il se trouve dans cet état », dit-il, dès le début du procès.
« Ne rentre pas à la maison tant que tu ne l’as pas battu »
L’accusé tient aussi à préciser que sa femme n’était pas au courant de la présence de l’arme. Il savait que sa femme avait des amants, car il souffre d’éjaculation précoce, en plus d’être accro au Subutex, sans lequel il n’aurait pas pris l’arme, d’après lui. Il lui avait même présenté des amis, pour qu’elle puisse se satisfaire. Quant à l’adultère entre la femme et le prêtre a été révélé par les fadettes. Le prêtre était connu pour avoir des relations sexuelles avec d’autres femmes, ce qui lui a valu un divorce.
« La jeune femme, très pieuse, confie au prêtre ses envies d’adultère, ce dernier lui faisant comprendre qu’il peut les combler. Deux relations sexuelles sont établies à la fin du mois », écrit Le Figaro. La femme est, elle aussi, jugée : « Elle avait fourni des renseignements en temps réel à son mari sur le prêtre, son logement, ses habitudes », revient le quotidien. Il semble que cette dernière avait une certaine ascendance sur son époux. « Ne rentre pas à la maison tant que tu ne l’as pas battu », lui aurait-elle écrit.
Il continue néanmoins d’affirmer qu’elle n’y est pour rien, « face à l’angoisse de perdre ses enfants ». Il souhaite quitter Lyon et retrouver du travail, mais aussi former de nouveau un couple avec sa femme. « Elle, espère qu’il deviendra prêtre ».