Bryan, l’un des aînés et des enfants maltraités de Noyelles-sous-Lens, a témoigné, mardi soir 6 septembre, sur BFMTV. Un témoignage difficile, où il détaille les violences subies durant des années par ses neuf frères et sœurs et lui. Le 30 août dernier, la police a découvert dans cette commune du Pas-de-Calais, des enfants en bas âge dans des conditions d’hygiène déplorables et attachés à leur chaise.
Violences physiques et sexuelles
Ce qui le pousse à témoigner en direct, c’est que le jeune homme de 21 ans est aujourd’hui le père d’une fille de 20 mois. Il dit ne pas comprendre qu’on élève une enfant de cette façon et dit ne connaitre aucune famille qui fonctionne de manière aussi violente et stricte. C’est à la suite d’une bagarre entre le père de famille, le beau-frère et l’une des sœurs, qui s’en prennent à l’un des frères âgé de 16 ans, qu’il a « donc décidé le lendemain que c’était un stop, je ne pouvais plus voir et vivre des scènes que j’ai vécues ».
« J’ai vécu beaucoup de violences physiques, beaucoup de violences verbales, et je suis l’un des enfants qui a le moins vécu toutes ces violences ». Les scènes qu’il décrit sont d’une violence inouïe. Il raconte par exemple que l’un de ses frères subissait l’homophobie de ses ainés, régulièrement battu. Un jour, un oncle lui aurait mis de violents coups de tête, devant ses parents et sans qu’ils interviennent. C’est Bryan qui finit par intervenir.
Il raconte aussi qu’ils étaient battus à coups de fouets ou de bâtons, que ses parents laissaient les petits attachés dans leurs excréments 23 heures sur 24. Il parle aussi de violences sexuelles, évoquant notamment épisode où “mon père et mon oncle se montraient leurs sexes à travers une webcam. C’était il y a dix ans et j’ai encore les images en tête”.
« On est leur salaire «
Les enfants étaient scolarisés et plusieurs signalements ont été faits. Mais comme le raconte Bryan, aucune visite surprise n’a été faîte par les services sociaux, ce qui permettait à ses parents de se préparer à ces dernières. Il ajoute que quand l’un des enfants quitte la maison, ses parents en font un autre. “L’argent ne va pas aux enfants. On est leur salaire”.
Tous les enfants ont été placés, mais Bryan éclate en larme et explique qu’il souhaite les sortir de là, afin de les « protéger et leur donner tout l’amour qu’ils méritent”.
C’est comme les abattoirs et les élevages industriels : pas de visite surprise, on prévient poliment !
Je fais cette comparaison parce qu’il s’agit bien d’une forme d’élevage « rentable » au détriment du bien-être de ce qui rapporte.
Comme souvent les services sociaux n’ont rien vu ni rien fait ,trop occupés par la préparation des congés , la machine à café , les 35 heures etc… Qu’ils fassent autre chose , mais en sont ‘ils capables!!
La plupart des services sociaux sont en sous effectifs. Les assistantes sociales qui autrefois avaient un bureau dans chaque quartier, avec deux ou trois postes à temps plein ont été « regroupées » et leur nombre diminué. La plupart des collèges n’ont qu’un demi-poste pour 700 élèves, et si il y a des familles « en dehors des radars » c’est parce que les services sociaux ont été décimés.
ces pauvres enfants ont vécus des atrocités et des sévices ignobles et ce qui est bien regrettable et déplorable que les services sociaux ne soit pas intervenus beaucoup plus rapidement j espère qu ils feront de la prison assez longtemps et qu’ils auront des grosses amendes a la hauteur de leurs crimes .tout ce qu’on peut souhaiter qu ils se reconstruises et trouvent le bonheur tous ensembles