Cédric Jubillar est entendu par un psychologue de la prison de Seysses, depuis son incarcération, le 19 juin 2021. Principal suspect dans la mystérieuse disparition de sa femme, Delphine Jubillar, dans la nuit du 15 au 16 décembre 2020, il aurait déclaré à son psy que « les juges et enquêteurs ne savent pas où chercher » pour trouver des indices ou des preuves, selon un rapport dévoilé par Le Parisien lundi 29 août 2022.
« Égocentrique, parfois arrogant, jamais déstabilisé »
« Sur moi, ils n’ont rien trouvé et pourtant je suis enfermé », a-t-il encore déclaré. Au fil de ses rencontres avec le psychologue chargé d’établir cette expertise, le plaquiste a fait part de ses doutes. Selon lui, l’enquête pourrait être truquée. « Les gendarmes ont maquillé les preuves : le sang sur le pyjama, la voiture changée de place, plein de petits trucs comme ça », en citant les différentes pistes trouvées par les enquêteurs, au fur et à mesure. D’après lui, il est « le coupable parfait ». « Je suis innocent, j’ai plein d’hypothèses… ». Il ajoute que sa femme, Delphine Jubillar, aurait pu fuir dans un autre pays, laissant ses deux enfants derrière elle.
L’objectif du psychologue est d’établir plus précisément le profit du plaquiste. Selon lui, Cédric est « égocentrique, parfois arrogant, jamais déstabilisé, ayant toujours réponse aux questions posées avec beaucoup d’aplomb ». D’ailleurs, il reconnaît lui-même être « têtu, borné […], trop franc » et que ses proches le trouvent « grande gueule, en bien ou en mal ». Il semblerait aussi qu’il essaie d’inverser les rôles, se plaçant en position de victime. « J’ai trop souffert de la prison et de ce qui va avec : l’image dégradée de moi, mon nom taché à vie. Je sais très bien que je ne retrouverai jamais du travail ».
« Que l’on trouve son corps ou qu’elle revienne »
Puis le psy explique qu’il réagit comme s’il était pris de court, il n’imagine pas la suite s’il était innocenté. « Qu’est-ce qui pourrait vous innocenter ? », « Que l’on trouve son corps ou qu’elle revienne », répond-il. Le médecin lui demande s’il est arrogant. Il répond, « oui, je suis toujours arrogant, tonique, dans la repartie, c’est ma manière d’être », admet-il. Violent verbalement, parfois ? « Tout le temps ! », admet-il encore.
Une nouvelle audience doit avoir lieu le 23 septembre pour entendre l’accusé. Il doit répondre aux derniers résultats d’expertises, la couette du couple, mais aussi la paire de lunettes cassée, qui appartiennent à sa femme, d’après La Dépêche. Toujours présumé innocent pour le moment, jusqu’à preuve du contraire par les autorités compétentes.
Une chose est sure : l’enquête pietine lamentablement. Le corps de cette jeune femme n’est toujours pas retrouvé ! Il devient invraisemblable qu’en France, elle soit disparu sans que personne n’ait rien vu ! Dans quel etat sera son corps le jour ou elle sera retrouvée ? La compagne de son amant a fait de droles de droles de declarations sur celui-ci. Un homme au comportement surprenant et inquietant. Pourquoi une femme jalouse passerait un contrat moral avec sa rivale ? Cela cadre mal aussi…La police n’a pas regardé sous l’imposant tas de terre, bien en evidence, devant la maison des Jubillard ? Si Cédric Jubillar a fait peu de pas dehors, cette nuit là, pourquoi ne pas verifier cette piste ? Plus le temps passe et plus les preuves disparaissent…