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Le drame s’est déroulé en novembre 2021, à Saint-Quentin dans le département de l’Aisne. Ce jour-là, un nourrisson âgé de seulement deux mois a été hospitalisé en urgence après avoir perdu connaissance à son domicile. Malgré l’intervention rapide des secours, l’enfant n’a pas pu être réanimé. Aucune cause médicale évidente n’ayant pu expliquer ce décès brutal, une enquête a immédiatement été ouverte par les autorités. La perquisition du domicile familial a révélé la présence de drogues. Les analyses toxicologiques pratiquées sur l’enfant se sont révélées accablantes: le nourrisson était positif à la cocaïne.
Le fillette de deux mois considérée comme ayant une addiction à la cocaïne
Selon les conclusions des experts cités dans L’Aisne Nouvelle, des traces de cocaïne ont été retrouvées sur les draps, dans le lit, et même sur le doudou de la petite fille. Le parquet a alors estimé que l’enfant avait pu être contaminé soit par l’inhalation d’un air saturé de particules de drogue, soit par des contacts physiques avec ses parents consommateurs, notamment via des baisers. Le choc de l’opinion publique a été à la mesure de la gravité des faits. Le couple, connu des services sociaux, était déjà suivi pour des problèmes de toxicomanie. Malgré cela, l’enfant résidait toujours avec eux au moment des faits.
Une condamnation estimée très légère pour des parents jugés irresponsables
Le mardi 1er mars 2022, le tribunal correctionnel de Saint-Quentin a rendu son verdict. Le père a été condamné à 36 mois de prison, dont six avec sursis. La mère a écopé d’une peine de 24 mois de prison, dont six mois avec sursis. Tous deux ont été reconnus coupables d’homicide involontaire. Les juges ont souligné «une négligence grave» ayant directement conduit à la mort de l’enfant. Le tribunal a également rappelé la responsabilité parentale et les dangers de la consommation de stupéfiants en présence d’un nourrisson. Les prévenus ne se sont pas présentés à l’audience, ce qui a renforcé l’émotion suscitée par cette affaire dans le département de l’Aisne.
Ce fait divers tragique relance le débat sur la prise en charge des familles à risques et la vigilance des services sociaux. Dans les colonnes de Ouest France, plusieurs élus locaux ont exprimé leur indignation face à la lenteur des mesures de protection de l’enfance. Alors que la consommation de drogues dures touchent de plus en plus de foyers modestes, cette affaire souligne les conséquences dramatiques que peuvent avoir les ravages du narcotrafic au sein du cercle familial. Néanmoins, la décision du tribunal de Saint-Quentin est très critiquée dans la mesure où un bébé de deux mois est décédé.
Quoi.? si peu, risible ses condamnations, ils se foutent du monde ses juges pourris……
Certains individus ne devraient pas se reproduire, afin d’éviter de tels drame.
Malgré que nous soyons en déficit de bébé pour l’avenir de la France !!
1 an… C’est pas assez, 5 auraient permis de les faire réfléchir…
vasectomie et ligature des trompes pour chacun ainsi que la destitution des droits parentaux ! 🙁
pauvre bébé…