Maine-et-Loire : un homme mis en examen pour le meurtre de sa compagne par arme à feu

Dans un drame familial qui a secoué la petite commune de Sèvremoine, près de Cholet, un homme est accusé d’avoir ôté la vie à sa compagne. Les détails de l’affaire soulèvent des interrogations quant aux circonstances exactes de ce qui s’est passé entre les murs de leur domicile commun.

Un homme se présente à la gendarmerie

Un individu est allé à la gendarmerie pour faire une déclaration des plus troublantes : « pour signaler qu’une de ses connaissances était susceptible d’avoir tué sa compagne, une femme de 45 ans », a rapporté le procureur d’Angers Eric Bouillard dans un communiqué officiel.

Découverte macabre et mise en examen

Suite à la vérification de ces accusations par la gendarmerie, le corps sans vie de la victime a été découvert au domicile du couple, avec des preuves évidentes d’une mort causée par une arme à feu. Par la suite, un homme de 50 ans a été mis en examen pour meurtre par arme à feu sur sa conjointe et placé en détention provisoire.

Éric Bouillard rapporte que, durant sa garde à vue, l’accusé a admis avoir causé la mort de sa compagne. Il affirme qu’il aurait été menacé par cette dernière et, en tentant de se défendre, le coup de feu serait parti de manière accidentelle.

Antécédents et contexte de l’affaire

Les investigations ont révélé que la mort de la femme est probablement intervenue entre le 15 et le 16 février. « Le couple n’était pas connu des services de gendarmerie pour des violences, même si une intervention pour un différend, sur fond d’alcool, avait eu lieu en juin 2024 », précise Eric Bouillard. Quant au suspect, son passé judiciaire comprend des infractions routières. Il est désormais confronté à des accusations graves pour meurtre par conjoint, en plus de la détention non autorisée d’une arme de catégorie C.

Baisse des féminicides en France

Cette affaire survient dans un contexte où les féminicides conjugaux semblent connaître une baisse en France. En effet, selon les chiffres diffusés par le ministère de l’Intérieur, le pays a enregistré une diminution de 19 % des cas en 2023 comparé à 2022, avec 96 femmes tuées dans le cadre conjugal.