Prison des Baumettes à Marseille ©Wikimedia
Robin Cotta était en détention provisoire pour un trafic de fausses ordonnances de sirop codéiné. Celui-ci sert à fabriquer du «purple drank», un cocktail euphorisant considéré comme une drogue dure. Le jeune homme n’a que 22 ans et aucun passé de crimes violents. C’est même sa première interpellation, son casier judiciaire est vierge. Pourtant, il a été placé en cellule avec un individu extrêmement dangereux, purgeant ici une peine de six mois de prison ferme dans une affaire de transport de stupéfiants. Par le passé, il avait été condamné à plusieurs reprises pour vol et violences. En dépit des nombreuses alertes données par la victime, mais aussi par les anciens codétenus du meurtrier présumé, l’administration pénitentiaire va laisser le jeune homme avec son bourreau. Il va lui trancher la gorge avec un tesson d’un bol en porcelaine jusqu’à «quasiment» le décapiter.
Robin Cotta a été battu, assommé puis égorgé
Durant sa détention avec ce prisonnier, le jeune homme de 22 ans va adresser trois courriers à la direction de la maison d’arrêt des Baumettes, à Marseille, demandant à être transféré dans une autre cellule. Élément tragique pour sa famille, il a écrit notamment une lettre le matin de sa mort, à laquelle il n’aura pas de réponse. Robin va a également utilisé l’interphone de sa cellule pour exiger son transfert, sans succès. Il sera tué à peine quelques jour après son arrivée à Marseille. Il était placé en détention provisoire dans différents établissements, dans l’attente de son éventuel procès. C’était la toute première incarcération du jeune homme.
Le détenu meurtrier n’aurait jamais dû se trouver là
Selon France Info, le détenu, dont le nom n’a pas été communiqué à la presse, avait déjà menacé certains de ses codétenus en mimant de les découper à la machette. D’après nos confrères, Robin Cotta a été «frappé, assommé, puis froidement égorgé (par son codétenu) avec les tessons d’un bol en porcelaine». L’administration pénitentiaire est une nouvelle fois pointée du doigt: l’individu qui a tué le jeune homme n’aurait jamais dû se trouver dans une cellule de «la zone d’accueil et de sélection des détenus».
La mère de la victime, Odile Cotta, dira à nos confrères du Figaro: «Je suis en colère. Je suis fatiguée. Je veux que la prison paie. Ce sont eux qui ont permis à ce gros malade d’avoir le temps de fracasser mon fils». Et d’ajouter: «Il a eu une mort atroce et j’en fais encore des cauchemars. Ils sont tous sourds et aveugles dans cette prison, ou quoi? Mon fils a hurlé. Les codétenus aussi. Une heure après, il était égorgé. Je veux juste honorer la mémoire de mon fils qui est mort dans l’irrespect le plus total». Pour le journaliste de Valeurs actuelles, Quentin Hoster, qui a révélé l’affaire, nous avons une «justice implacable avec les gens normaux, mais ultra-laxiste avec les détraqués».
Mais qui peut bien décapiter son prochain pour un oui ou un non …..
Peut être bien un discipline du Dalaï-lama bien connu pour la violence de leurs religions !!??
La voix du peuple, tu ferais mieux de fermer ta bouche.
Assez d’instrumentaliser le moindre fait divers à tort et à travers pour promouvoir l’extrême droite… !
Arrêtez de vous comporter vous et vos semblables comme si vous aviez la réponse à tout et ceux que vous appelez chèrement de vos vœux également.
Vous êtes plus qu’indécents.
Qu’en pensent mélanchon et ses valets ?