Une seconde affaire avec un tueur à gages âgé de 14 ans ©AdobeStock
Selon ses propres termes, il s’agit de deux crimes «d’une sauvagerie inédite» liés au trafic de stupéfiants et dont le commanditaire est un homme de 23 ans incarcéré au centre pénitentiaire d’Aix-Luynes. Ce qui inquiète le plus le magistrat est l’âge du tueur à gages et les méthodes employées, connues essentiellement au Mexique ou au Nicaragua.
Une guerre entre deux clans marseillais pour un point de deal
Le procureur a indiqué que les deux gangs, le «clan des Blacks» et la DZ mafia, se «disputent le point de deal de la cité du Moulin de Mai», à la Belle de Mai, dans le IIIe arrondissement de la cité phocéenne. Nicolas Bessone va détailler alors les deux enquêtes qui ont le même commanditaire mais pas les mêmes auteurs. Dans le premier cas, le détenu de 23 ans a engagé, via les réseaux sociaux, un garçon de 15 ans pour qu’il tire sur la porte de l’appartement d’un membre du «clan des Blacks» et mette le feu à sa porte. Néanmoins, le plan ne se déroulera pas comme prévu. Arrivé sur place avec un «ami», le jeune homme est intercepté par d’autres membres du gang. Si l’ami parvient à s’enfuir, l’adolescent sera fouillé et les hommes vont trouver sur lui une arme de poing. Il sera lacéré d’une cinquantaine de coups de couteau et brûlé vif. Ici, le magistrat dit avoir ouvert une enquête pour «assassinat en bande organisée».
Une seconde affaire avec un tueur à gages âgé de 14 ans
Le procureur va préciser que c’est toujours le même détenu du centre pénitentiaire d’Aix-Luynes qui est aux commandes. Pour 50.000 euros, il engage un garçon de 14 ans pour tuer un rival. Le jeune assassin sera «pris en charge dans une chambre d’hôtel» où il se verra remettre un 357 magnum. Il appellera un chauffeur de VTC pour se rendre sur les lieux indiqués afin d’y trouver sa cible. Cependant, le chauffeur ayant compris ce qu’il comptait faire va refuser de s’arrêter. L’adolescent va alors sortir son revolver et tirer une balle en pleine tête du conducteur. La victime, «totalement extérieure au trafic de stupéfiants», était âgé de 37 ans et père de deux enfants. L’auteur des faits s’enfuit et demande au commanditaire de «l’exfiltrer».
Mais, le détenu de 23 ans n’aidera pas le jeune garçon. Il appellera lui-même les forces de l’ordre pour leur donner l’identité du tueur et l’adresse où il se trouve. Le procureur a précisé que les raisons de cette dénonciation sont totalement inconnues à ce jour et devront être déterminées par l’enquête. Le commanditaire et le jeune assassin ont été déférés et le parquet a ouvert un enquête du chef d’homicide volontaire.
Il faut mettre internet, téléphone et un ordinateur dans chaque cellule pour que ces pauvres prisonniers vendeurs et chef de clan de la drogue, puissent continuer leur trafic, vendre à de pauvres drogués, mais aussi aux amateurs de drogues de l’Assemblée Nationale et du Sénat pour qu’ils puissent l’utiliser au mieux.
Que le nouveau ministre de la justice ne se gène pas, il ne risque rien.
Quand vous voyez qu’en prison ils peuvent faire ce qu’ils veulent cela fait froid dans le dos, il faudrait en premier que les familles ne communiquent que par téléphone avec des vitres ensuite dans la cour il devrait y avoir un filet qui la traverse pour que les dealers ne puissent pas lancer de la drogue ou des armes etc, etc, je ne comprend pas qu’ils n’ont rien fait depuis tout ce temps, aussi la famille du chauffeur de VTC devrait porter plainte contre le directeur de la prison et aussi contre l’état qui ne se bouge pas pour que ses déchets soient neutralisés de toutes tentatives en prison….
Tant que les différentes prisons pourront communiquer si facilement avec l’extérieur, organiser avec leur gang tout ce qu’ils veulent, obtenir par dessus le mur, des drogues et des nourritures qui plaisent mieux que l’ordinaire de la prison, pas de raison que ça s’arrête. Les gardiens ne peuvent pas garder « la récrée » ils ne sont pas armés par prudence, et à un ou deux contre une cinquantaine, comment pourraient-ils vérifier ce qui arrive ? J’ai travaillé pour une dame imprimeur un client pizzaiolo était aux Baumettes (trafic de stups) il continuait à commander le matériel, les fournitures pour sa mère qui tenait la boutique, et même les prospectus nouveaux avec les promos !