Dans la métropole de Marseille, un acte de cruauté envers un animal a suscité une vive émotion sur les réseaux sociaux et parmi les défenseurs de la cause animale. L’affaire concerne un étudiant qui, lors d’une soirée étudiante, a commis un geste que beaucoup considèrent comme un acte de barbarie : il a mâché une souris vivante jusqu’à ce que celle-ci succombe.
Les faits et la condamnation
En septembre 2023, un événement particulièrement choquant se produit lors d’une soirée festive dans un établissement scolaire de la ville phocéenne. Une vidéo montrant un jeune homme insérer une souris vivante dans sa bouche avant de la mâcher fait le tour des plateformes sociales, provoquant un tollé général. Ce geste, perçu comme une démonstration de cruauté envers un être vivant sans défense, entraîne la réaction des associations de protection des animaux, dont la Fondation 30 Millions d’Amis, qui décide de porter plainte.
Le verdict tombe le 10 janvier : l’étudiant responsable est condamné à une amende de 1 500 euros avec sursis, tandis que l’individu ayant filmé la scène écope de 1 000 euros avec sursis. Un troisième étudiant, impliqué dans la diffusion de la vidéo sur les réseaux sociaux, est relaxé. Les associations partie civile se voient attribuer un symbolique euro de dommages-intérêts, alors qu’elles réclamaient des compensations financières beaucoup plus importantes.
Les réactions face à la décision judiciaire
La décision du tribunal a soulevé une vague d’indignation parmi les défenseurs des animaux et au-delà. Des propos comme ceux exprimés par l’un des avocats représentant la Fondation 30 millions d’Amis, Me Xavier Bacquet, qualifiant la sanction de « honte » et « permis de tuer », traduisent un sentiment de désappointement et d’incompréhension. De plus, l’absence d’inscription de la peine dans le casier judiciaire des prévenus est perçue comme une invitation à banaliser les actes de cruauté envers les animaux.
La défense de l’accusé principal
Devant le tribunal correctionnel, l’étudiant mis en examen, prénommé Lucas, n’a fait montre d’aucun souvenir de son geste, arguant avoir agi sous l’emprise de l’alcool avec un taux d’alcoolémie mesuré à 1,7 gramme par litre de sang. Ses avocats ont mis en avant son état d’ébriété ainsi que l’absence de souvenir de son acte pour plaider sa cause.
Le procès avait, lui, mis en lumière les provisions de travaux d’intérêt général, notamment 105 heures pour l’accusé principal, soulignant ainsi la gravité de l’acte commis. Toutefois, la cour a finalement opté pour des sanctions financières avec sursis.