Le septuagénaire, atteint de la maladie d’Alzheimer, avait été «perdu» par le personnel soignant puis retrouvé, décédé, quinze jours après, dans une aile désaffectée de cet hôpital. Mardi 1er octobre, nous avons appris que l’Assistance Publique-Hôpitaux de Marseille (AP-HM) a été condamnée lundi dernier à 50.000 euros d’amende avec sursis pour homicide involontaire.
15 jours pour retrouver le patient de 72 ans
Arrivé le 19 août 2019 pour l’administration d’un traitement, Jean Ligonnet attendait assis sur une chaise devant le local infirmier avant de «disparaître». Le personnel commence à le chercher et il sera rejoint par la famille du septuagénaire. Il faudra attendre le 3 septembre pour que son corps sans vie soit retrouvé. Ce dernier se situait dans l’aile ouest du sixième étage. Celle-ci était désaffectée depuis cinq ans et la porte d’étage était bien cadenassée. Le corps de cet homme était déjà en phase de décomposition. Il sera identifié grâce à un tatouage sur l’épaule que ses proches ont immédiatement reconnu. Néanmoins, le tribunal judiciaire de Marseille a «exonéré l’AP-HM d’une négligence dans l’accueil de ce patient et d’un défaut de mise en place du protocole existant pour les personnes vulnérables».
L’hôpital «perd» régulièrement des patients
Pour condamner l’établissement hospitalier, les magistrats ont soulevé que «le défaut de sécurisation de l’aile désaffectée et l’inefficacité des recherches sont bien des causes déterminantes du décès de Jean Ligonnet puisque c’est son enfermement en ce lieu qui l’a provoqué». Nous apprenons ainsi que l’aile désaffectée où a été trouvé le corps était en effet accessible depuis des escaliers de secours. Mais, malgré le déclenchement d’alarmes de chambre, les fouilles avaient été bâclées. La direction de l’AP-HM reconnaît des disparitions quotidiennes de patients. Selon les magistrats, il serait «nécessaire de mettre en œuvre des consignes permanentes et fiables pour assurer, dans les rares cas où la disparition n’est pas résolue sous 24 ou 48 heures, que l’établissement entier fait bien l’objet de recherches». Le 8 juillet, date de l’audience, François Crémieux , le directeur général de l’AP-HM reconnaissait qu’«il n’y a pas de mort plus atroce, enfermé dans cet endroit glauque et sale».
Eh bien maintenant les gens ont peur d’aller à l’hôpital où les soignant ne sont plus ce qu’ils étaient … C’est pareil que dans les ehpads, les soignants ne bougent pas beaucoup si la famille n’intervient pas et je n’en ai pas vu courir … Comment un malade peut-il disparaître ? Surtout un « Alzheimer » qui aurait dû être surveillé ? C’est la débandade …
Les brancards en principe ce sont les brancardiers qui les portent, un infirmier dernièrement se plaignait devant moi que sur une trentaine de brancardier dans son hôpital il y en a près d’une vingtaine éternellement en maladie… Je me souviens d’avoir vu mon médecin un peu dégouté il y a quelques mois, on avait parlé de faire travailler un peu les gens au RSA pour les rapprocher de la vie active. Il était fatigué de voir les cités voisines, comme dans le sketch de Coluche venir demander qu’on leur trouve « un cancer du bras droit », pour ne pas avoir à changer leurs habitudes de grasse matinée
Je lisais dernièrement une histoire en Corée du sud, une femme va voir le médecin à l’hôpital pour un mal au ventre le médecin l’ausculte, il l’envoie se faire faire un scanner du scanner elle passe à l’IRM on la ramène avec les résultats le médecin la rassure ce sont des gaz, ça va passer. Depuis qu’on a mis des gestionnaires dans nos hôpitaux, il faut une semaine ou plus entre chaque acte et encore en faisant le tour de la ville. Comme partout dans l’administration je suis enclin à supposer que l’on case la copains, famille maîtresses, gitons de nos cherzélus et de nos vaillants syndicalistes avec des salaires confortables, pour qu’ils ne prennent pas trop de tours de reins…
Bonjour
1 constat ces gens entre eux ne se tirent pas déçu il vivent tous des impôts.
2ème constat ils ne sont responsable de rien et ils sont intouchable pour preuve.
3ème constat ils représentent plus de la moitié des gens de la société dit active donc intouchable.
Conclusion si vous n’etes pas du bon cote ils se foutent de la maniere dont vous allez crever .
cordialement
qui a deja vu dans un hopital une infirmiere courir dans les couloirs ?
seulement a la tele !!!!!! et peut etre quelquefois aux urgences !!!!
mais en regle generale c’est pas la course!
Bien dit, vu aussi de mes propres yeux, elles prennent leurs temps et sont souvent dans leurs pièces en pause…..
Les brancards devraient être pourvus d’une balise GPS !!!
il n’y a pas que les brancards que devraient être équipé de GPS( afin qu’ils ne se perdent pas), mais le personnel aussi ,et puis cette amende avec sursis ça veut dire qu’ils redivinisent ….. Donc il faut d’autres morts n’est ce pas ?