Prison des Baumettes à Marseille ©Wikimedia
Nous avons appris, jeudi 10 octobre, qu’un détenu, âgé de 22 ans, a égorgé son codétenu au centre de rétention des Baumettes à Marseille. Pour cela, il a utilisé un bol en porcelaine. Les faits se sont produits mercredi soir. La victime était âgée de 25 ans. L’enquête devra déterminer les motifs d’un tel acte de violence.
Les deux hommes n’étaient là que depuis peu
Les deux individus étaient placés au quartier des arrivants depuis plusieurs jours. L’origine du différend entre les deux hommes n’est pas connue. Le corps a été découvert vers 19h30 mercredi soir. L’agresseur s’est servi d’un bol en porcelaine cassé dans la nuit pour tuer sa victime dans leur cellule. La gorge tranchée, l’homme, âgé de 25 ans, n’a pas survécu à sa blessure. Une des pistes suivies par les enquêteurs est celle du conflit entre gangs rivaux autour du trafic de drogue. Ces rivalités plongent régulièrement Marseille et sa région dans le sang. Ces dernières années sont les plus violentes, bien plus qu’au temps de la « French Connection ». De plus, certains réseaux se reconstituent en détention. Le donneur d’ordre dans deux affaires de «narchomicides» (meurtres liés au trafic de drogue) à Marseille, la semaine dernière, était ainsi détenu à la prison d’Aix-Luynes.
Détenus pour trafic de drogue
Sur BFMTV, le ministre de la Justice, Didier Migaud, a confirmé cette agression mortelle. Il indiquera: «Je vous confirme qu’un crime a été commis, je ne peux pas davantage commenter mais je le confirme». Le parquet de Marseille doit communiquer prochainement sur les détails des faits. L’agresseur avait été condamné à 6 mois de prison ferme dans une affaire de transport de stupéfiants et était emprisonné à la prison des Baumettes depuis septembre. L’homme tué était, de son côté, en détention provisoire depuis septembre, lui aussi pour une affaire de trafic de drogue.
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D’où l’interêt de construire des prisons, car au moins ils peuvent s’y tuer entre eux sans faire de dommages collatéraux.
Cela se passe en France par en Iran ou au Congo ! Ainsi, nul n’est en sécurité même en prison. Le problème c’est que ce sont toujours les mêmes qui assassinent. Il serait illusoire de croire que les taulards rendent une justice expéditive, qu’ils seraient les vengeurs qui s’occuperaient des violeurs et assassins d’enfants que nos tribunaux laxistes auraient mal condamnés. Non ! les violeurs d’enfants sont à l’isolement pour leur sécurité et souvent avec des conditions de détention « VIP » au regard des autres détenus. Ces assassins là n’agissent que par intérêt.
C’est bien, un de moins
En prison c’est les taulards qui font la loi !!
Tant qu’il la font entre eux