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Une affaire médicale troublante secoue actuellement le milieu hospitalier marseillais. Un sexagénaire a vécu un véritable cauchemar suite à une intervention chirurgicale qui a tourné au drame, révélant une négligence rare mais aux conséquences dramatiques. Cette erreur médicale soulève de nombreuses questions sur les protocoles de sécurité dans les blocs opératoires.
Une négligence médicale aux lourdes conséquences
En 2022, Gérald, un Marseillais de 66 ans, s’est rendu à l’hôpital privé Vert Coteau pour une intervention chirurgicale apparemment routinière. Ce qui devait être une simple opération s’est transformé en calvaire lorsqu’une pince chirurgicale de 20 cm a été oubliée dans son abdomen.
Après l’intervention, le patient a commencé à ressentir d’intenses douleurs. Sa température corporelle a également augmenté de façon inquiétante, signalant que quelque chose n’allait pas.
Face à ces symptômes alarmants, Gérald a été transféré vers un établissement médical d’Aubagne pour y passer un scanner. C’est lors de cet examen que la terrible vérité a été révélée : un instrument chirurgical avait été abandonné dans son corps pendant l’opération initiale.
Un parcours médical semé d’embûches
Des complications en cascade
La présence de ce corps étranger n’a pas été sans conséquences. Les dommages internes causés par la pince ont été considérables, nécessitant pas moins de trois interventions chirurgicales supplémentaires pour réparer les dégâts.
Ces opérations successives ont représenté une épreuve physique et psychologique majeure pour Gérald, transformant ce qui aurait dû être un simple acte médical en un long parcours de souffrance.
Une bataille juridique engagée
Face à cette situation dramatique, Gérald a entamé des démarches pour obtenir réparation. L’assureur du chirurgien responsable a reconnu la faute et accordé une indemnisation au patient.
Cependant, cette compensation financière ne marque pas la fin de l’affaire. L’avocat de la victime a annoncé son intention d’engager des poursuites disciplinaires contre le praticien, estimant que les conséquences de cette erreur médicale justifient des sanctions professionnelles.
Des zones d’ombre persistantes
L’hôpital privé Vert Coteau, établissement où s’est déroulée l’intervention initiale, a choisi de garder le silence sur cette affaire. Sollicité pour commenter l’incident, l’établissement n’a pas souhaité s’exprimer, laissant planer des questions sur les procédures de sécurité en vigueur dans ses blocs opératoires.
Ce mutisme ne fait qu’amplifier les interrogations sur les circonstances exactes ayant conduit à cette grave négligence médicale.
Un impact au-delà du patient
Cette affaire ne concerne pas uniquement Gérald. Son avocat cherche également à faire reconnaître Françoise, la compagne du patient, comme victime collatérale de cette erreur médicale.
Cette démarche souligne l’impact souvent négligé des erreurs médicales sur l’entourage des patients. Les proches, témoins impuissants de la souffrance de leurs êtres chers, subissent eux aussi des préjudices émotionnels et parfois matériels considérables.