Meurtre à la tronçonneuse: la victime est la grand-mère du jeune homme de 27 ans

S’il avait tout d’abord nié, il passera aux aveux peu de temps après. Il avait reconnu alors avoir tué sa grand-mère à la tronçonneuse. Depuis lundi 6 mai, cet homme de 27 ans comparaît devant la cour d’assises de la Charente pour «assassinat». Les faits s’étaient déroulés dans le village des Pins, au nord-est d’Angoulême.

Un voisin avait découvert le corps

Le voisin de la vieille dame avait découvert le corps de celle-ci sous l’appentis d’un poulailler près de sa maison. Les gendarmes en charge de l’enquête avaient d’abord entendu le petit-fils comme témoin avant de le placer en garde à vue. S’il a nié les faits dans un premier temps, il avouera être l’auteur des faits durant son interrogatoire. Les investigations vont révéler que cet homme n’avait pas supporté le décès de son père en 2010 et que de très mauvaises relations avec sa grand-mère étaient nées à cette période. De plus, il se sentait lésé par l’héritage. Le meurtre de cette femme âgée de 76 ans à l’époque des faits est particulièrement violent. C’est l’avocat de son assassin qui tentera d’expliquer le geste de son client.

Selon son conseil, il ne se maîtrisait pas

L’avocat du prévenu, Me Rachid Rahmani, expliquera que, le soir des faits, son client avait trop bu et qu’il a été pris d’une «bouffée émotionnelle». À l’origine, l’intention du mis en cause était de dégrader la maison de sa grand-mère avec une tronçonneuse. Cependant, celle-ci l’a surpris près du poulailler. Ici, son avocat, Me Rahmani, expliquera qu’«il panique, avec l’alcool, l’adrénaline, il y a quelque chose qu’il ne maîtrise pas». Alors qu’il tient la tronçonneuse à pleine main, il va porter de nombreux coups à sa grand-mère sur le visage et à la tête. Pourtant, elle ne décédera pas de ses blessures. C’est la perte de sang qui a entraîné une crise cardiaque qui sera à l’origine de son trépas. L’auteur du crime a ensuite tenté de faire disparaître le corps en le brûlant. Le verdict est attendu le 14 mai. Il encourt la réclusion criminelle à perpétuité.