L’homme d’Église a démissionné fin 2021, après avoir reconnu « une relation « ambiguë » mais « ni amoureuse ni sexuelle » avec une jeune majeure, en 2012. Il est visé par une enquête préliminaire pour des faits d’agressions sexuelles sur personne vulnérable, selon les informations de BFMTV, révélée mardi 3 janvier.
Des massages prodigués
Fin novembre 2022, le parquet de Paris reçoit un signalement du diocèse de Paris et ouvre une enquête, menée par la Brigade de Répression de la Délinquance aux Personnes (BRDP). Il serait question « d’échanges de mails » entre Michel Aupetit et une femme. Le fait que cette dernière ait été consentante ou non doit encore être déterminé, à causse de sa santé mentale et placée sous protection judiciaire.
Mais l’ancien archevêque avoue avoir prodigué des « massages » à la victime présumée. Il nie cependant avoir eu des relations sexuelles avec cette dernière. Car Michel Aupetit a été ordonné tardivement à l’âge de 44 ans, après avoir exercé la médecine pendant 11 ans. Il est devenu archevêque de Paris en décembre 2017.
Il est informé par la presse
Il n’a pas encore été entendu par la justice et a appris qu’il était visé par une enquête dans la presse. « Il n’en connaît ni les tenants, ni les aboutissants, il ne sait pas qui porte plainte, il ne savait même pas que l’évêché avait reçu un signalement, donc il est extrêmement surpris », d’après Jean Reinhart, son avocat, auprès de FranceInfo.
Depuis sa démission en 2021, acceptée par le Pape François, Michel Aupetit avait rejoint une communauté dans le sud de la France où il se ressourçait auprès des plus fragiles, selon BFMTV. Il « poursuivra sa mission pastorale dont rien ne le détournera », toujours selon son avocat.