Au cœur de la ville de Nancy, un drame d’une violence inouïe s’est joué le 17 septembre 2020 sur le parking du site du Marché de Gros à Vandoeuvre-les-Nancy. Un litige amoureux a tourné au bain de sang, engageant aujourd’hui les rouages de la justice dans un procès qui interroge sur la limite entre folie passagère et acte prémédité.
Une jalousie mortelle derrière un acte barbare
Selon les informations relayées par les autorités judiciaires, l’après-midi fatidique a commencé par un acte qui pourrait être vu comme un signe avant-coureur de la tragédie. Un homme, Yanick Morandeau, âgé de 59 ans, a tracé les déplacements de sa femme grâce à un dispositif GPS qu’il avait placé dans son véhicule. Après avoir surveillé ses mouvements à distance, il s’est dirigé vers l’emplacement où semblait se trouver sa compagne et a fait une découverte qui a précipité son passage à l’acte : sa femme en situation intime avec un autre homme, Eric Diard dans un véhicule utilitaire.
Dans un accès de rage, Yanick Morandeau a violemment agressé l’amant de sa femme, lui assénant pas moins de 56 coups de couteau avec une arme spécifique normalement utilisée en escalade. Malgré les tentatives de sa compagne pour s’interposer, qui l’ont laissé blessée, il a continué son attaque meurtrière forçant celle-ci à chercher de l’aide auprès d’un routier présent non loin.
Les éléments de l’enquête et l’enjeu de la préméditation
Les autorités ont été confrontées à une scène de crime des plus horribles avec le corps éviscéré d’Eric Diard. Tandis que Yanick Morandeau a tenté, sans succès, de se donner la mort par des moyens similaires à son attaque. Les secours l’ont trouvé vivant et l’ont rapidement pris en charge.
Durant l’enquête, un point essentiel a retenu l’attention : la préméditation du crime. Bien que l’accusé ait plaidé l’acte spontané, les enquêteurs et les juges ont été amenés à croire le contraire. Selon leur analyse, le positionnement initial de l’arme suggère qu’elle avait été préparée à l’avance, ce qui est étayé par le fait que des photos des victimes en pleins ébats ont été envoyées par Yanick Morandeau à leur propre fils. Ce comportement post-crime a influencé la décision de la justice à opter pour la qualification d’assassinat, marquant ainsi la gravité avec laquelle ils considèrent les actions de Morandeau.
L’impact de la santé mentale dans l’évaluation judiciaire
Un expert psychiatre a été chargé d’examiner la santé mentale de l’accusé, découlant sur la théorie d’un « coup de folie ». Ces termes font allusion à une crise de démence aiguë, mais la préoccupation demeure sur la frontière qui sépare un acte impulsif d’un crime méticuleusement orchestré.
Pas facile de voir son épouse dans les bras d’un autre.
Quand on aime avec un vécu, il faut vivre cela pour comprendre.
Mais il faut savoir se maîtriser dans une relation amoureuse sinon c’est la folie.
crime passionnel !
Une épouse n’est pas un objet. Il faut la considérer comme un être humain, aussi valable que soi-même, et non pas comme une chose qui vous appartient. Rien ne peut justifier ce meurtre horrible. 6e commandement : « Tu ne tueras point. »
BEN ON PEUT COMPRENDRE QUAND MËME HEIN… !IL AURAIT PU LE TUER AUSSI.