Nancy : un collégien attaqué à coups de marteau et gaz lacrymogène par d’anciens élèves

Un jeune de 15 ans a été victime d’une attaque brutale à la sortie de son collège à Tomblaine (Meurthe-et-Moselle), perpétrée par quatre anciens élèves. Armés d’un marteau et d’un gaz lacrymogène, ils l’ont violemment pris pour cible. Un enseignant, tentant de s’interposer, a également été blessé. L’affaire suscite une vive émotion au sein de la communauté scolaire.

Une embuscade planifiée à la sortie du collège

Lundi après-midi, alors que l’adolescent quittait son établissement, deux jeunes filles l’ont abordé, rapidement rejointes par deux garçons. L’altercation a dégénéré lorsque la victime a reçu un coup de marteau à la tête et a été aspergée de gaz irritant.

Alertées, les autorités ont ouvert une enquête pour éclaircir les motivations de cette attaque. Selon Stéphane Navet, procureur adjoint de Nancy, l’adolescent ne comprend pas ce qui a poussé ces anciens élèves à s’en prendre à lui. Lors de leur garde à vue, les suspects ont refusé de s’exprimer sur les raisons de leur geste.

Un professeur intervient et subit des violences

Un enseignant d’éducation physique, témoin de la scène, a réagi immédiatement en essayant de protéger la victime et de mettre d’autres élèves en sûreté dans l’établissement. Son intervention lui a valu d’être bousculé et blessé à la main. Grâce à un assistant d’éducation, les grilles de l’établissement ont été ouvertes pour faciliter l’évacuation.

La police et les secours sont rapidement arrivés sur place. Le professeur et l’adolescent ont porté plainte suite à cette agression.

Un climat de tension au sein du collège

D’après le rectorat, les agresseurs avaient été exclus du collège avant cet incident. L’adolescent attaqué, qui était accompagné de sa petite amie (épargnée par les violences), s’est vu attribuer un jour d’incapacité totale de travail (ITT) après un examen médical.

Les enquêteurs explorent la piste d’un différend entre les jeunes filles présentes lors de l’altercation. Par ailleurs, deux des agresseurs auraient insulté les forces de l’ordre lors de leur interpellation.

Face à cette attaque, une cellule psychologique a été mise en place pour accompagner les élèves témoins des faits. Le personnel du collège s’organise pour ramener un climat de sérénité au sein de l’établissement, tandis que l’enquête se poursuit pour déterminer les responsabilités précises de chacun.