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Dans la soirée de mardi, un grave incident a perturbé la quiétude habituelle de la maison d’arrêt des Hauts-de-Seine, située à Nanterre. Deux détenus ont déclenché un incendie en mettant le feu à leurs matelas, un geste extrême induit par un refus de cigarette de la part du personnel pénitentiaire. Cet acte a conduit à une intoxication sévère par la fumée, laissant l’un des prisonniers dans un état très préoccupant.
Drame nocturne après un refus de cigarettes
C’était aux alentours de 23h20 lorsque l’odeur piquante de la fumée a commencé à envahir les couloirs de la prison de Nanterre. Les détenus, agacés par le refus des surveillants de leur fournir des cigarettes, ont choisi de s’en prendre à leurs matelas, les transformant en torches inflammables. L’incendie a rapidement pris de l’ampleur, entraînant des conséquences dramatiques.
Des secours mobilisés en urgence
Face à une situation qui s’aggravait rapidement, les victimes de l’incendie se sont retrouvées dans la nécessité de prévenir les secours. L’information qui transpire de cet épisode est d’une complexité troublante : les deux détenus auraient appelé à l’aide en utilisant des téléphones portables qu’ils détenaient clandestinement. Les sapeurs-pompiers sont rapidement intervenus sur place pour prendre en charge les prisonniers touchés par les émanations toxiques.
La gravité des conséquences
Parmi les deux hommes, l’un était particulièrement en danger, avec un pronostic vital engagé lors de son transfert à l’hôpital Saint-Louis, situé dans le 10e arrondissement de Paris. Son état exigeait des soins immédiats et spécialisés. L’autre détenu, moins grièvement affecté, a été pris en charge dans un état d’urgence relative. Cette situation illustre la tension qui peut régner dans les établissements pénitentiaires et les répercussions que peuvent avoir des mesures disciplinaires sur des individus déjà placés en situation de grande vulnérabilité.
Une enquête pour faire la lumière sur l’incident
Une série d’interrogations émerge de cet incident et une enquête a été instaurée afin de déterminer les circonstances exactes dans lesquelles l’incendie s’est déclaré. Les autorités cherchent à savoir si une faute a été commise par les surveillants pénitentiaires dans la gestion de l’événement, alors qu’une procédure pour « dégradation volontaire » a été engagée contre les deux détenus.
La détention devrait répondre à certaines obligations dont l’interdiction du téléphone portable et l’intégrale remboursement des frais engagés par ces individus qu ne respectent pas le pays (et il y a même des Français dans le tas !).
On pourrait alors réduire la durée de l’emprisonnement car si le remboursement des frasques (évoquées plus haut) n’est pas soldé à leur sortie, ils devront continuer à rembourser. Seule exception : si l’hôte de la prison accepte de payer son billet de retour « nu », moyennant un engagement officiel de NON-RETOUR. On pourra alors se rembourser avec tout ce qu’il laissera en France. S’il n’y a rien, il continue à bosser en taule!
Non mais vous comprenez, les pauvres, c’est dur la prison ! Les « mesures répressives » ont des conséquences sur ces personnes en « grande vulnérabilité » ! Heureusement que le ridicule ne tue pas ! Et en plus on va chercher une faute chez les surveillants ! Bah les impôts du contribuable vont payer les nouveaux matelas ! Peut être même faudrait il les reloger dans un hôtel 5 étoiles après tout au point où on en est !
5 ans de plus à leur peine actuelle !
Et privés de matelas… ça leurs apprendra…
Quelle idée d’avoir du feu sur eux ????? 🙁
Et on remet la fouille obligatoire des visiteurs !
Oui. J approuve à 200%
Exactement, privés de matelas et aussi de cigarettes, de feu et de portables ! La prison n’est pas un hôtel avec conciergerie !