Nantes fait partie de ces villes de taille moyenne où la criminalité a explosé en quelques années seulement. Samedi dernier, trois personnes avaient été blessées par balles. Dans la même journée, un homme avait tiré sur le tramway, une «incivilité» selon la régie des transports nantais. Dimanche dernier, une source policière a fait savoir qu’une femme d’une cinquantaine d’années, qui faisait son jogging, a été violemment attaqué par un jeune homme, de nationalité somalienne, âgé de 18 ans. Il l’a agressé sexuellement mais il n’a pas réussi à la violer grâce à l’intervention courageuse de cinq passants qui ont réussi à le maîtriser.
Il a voulu mettre son pénis dans la bouche de la quinquagénaire
Nous sommes dimanche matin, vers 11h, au niveau des escaliers du pont de la Jonelière à Nantes. Selon une source proche du dossier, le Somalien a plaqué au sol sa victime, une femme d’une cinquantaine d’années qui courait paisiblement sans se douter de quoi que ce soit. «Il a rapproché son bassin de son visage. La victime a compris qu’elle allait être contrainte à une fellation vu la position de son agresseur» expliquera cette même source. Mais l’agresseur n’avait pas prévu que cette femme allait se débattre de toutes ses forces, le mordre et hurler pour qu’on vienne l’aider. À ce moment, un passant entend les cris de la victime et se précipite vers elle. Il sera rejoint par quatre autres personnes et ils vont maîtriser le violeur présumé.
Le parquet ouvre une enquête pour tentative de viol sous l’emprise de produits stupéfiants
D’après nos confrères de Ouest France, le procureur de la République de Nantes a requis la détention provisoire du suspect. Il a aussi ouvert une information judiciaire pour tentative de viol sous l’emprise de produits stupéfiants. Durant sa garde à vue, le suspect a nié les faits mais a indiqué aux policiers du commissariat central de Nantes qu’il était sous l’emprise de drogues. Une source proche du dossier va indiquer que le Somalien «a essayé de noyer le poisson comme il le pouvait». Et d’ajouter qu’«il a expliqué qu’elle serait tombée dans les escaliers et que malencontreusement, il se serait retrouvé à la récupérer au niveau du visage». Le suspect a évoqué un geste «involontaire». Il a été déféré mardi 7 janvier devant un juge d’instruction.
Le laxisme politico-juridique tue !