Image d’illustration @AdobeStock
Pour rappel, samedi 14 décembre, Paul D., un jeune homme de 22 ans, va tuer cinq personnes en début d’après-midi. Vers 17h20, soit deux heures après les meurtres, le tireur va se rendre de lui-même à la gendarmerie de Ghyvelde, dans le Nord. Il reconnaîtra les cinq meurtres. Il sera alors placé en garde à vue. Charlotte Huet, le procureur de la République de Dunkerque, a tenu une conférence de presse mardi soir afin d’expliquer le déroulé des faits.
Le suspect «comprend parfaitement» qu’il risque la perpétuité
Mardi soir, Charlotte Huet a annoncé que Paul D. avait été mis en examen pour «assassinat», à l’encontre de trois de ses victimes, à savoir son ex-employeur et deux agents de sécurité, et «meurtres» pour les deux migrants tués de nationalité iranienne. Véronique Planckeel, l’avocate du mis en cause, a déclaré qu’il a été placé, mardi après-midi, en détention provisoire et qu’il encourt la réclusion criminelle à perpétuité. Elle expliquera que c’est une décision «qu’il comprend parfaitement» et trouve «normale». Le procureur de la République de Dunkerque a précisé avoir ouvert une enquête pour «meurtres précédés, accompagnés ou suivis d’un autre crime» et «acquisition, détention, port et transport d’armes de catégorie A et B». Elle a été confiée à la division de la criminalité organisée et spécialisée du service interdépartemental de la police judiciaire du Nord.
Un parcours sanglant à travers le département du Nord
Durant la conférence de presse, la magistrate a indiqué que «la première personne tuée à Wormhout était l’ancien employeur du suspect». Les deux victimes suivantes étaient agents de sécurité. Pour les deux migrants originaires du Kurdistan iranien, qui étaient âgées de 20 et 28 ans, le «mobile doit encore être approfondi». Elle ajoutera qu’«en plus des cinq armes qui ont été retrouvées dans le véhicule, 12 armes à feu ont été retrouvées» au domicile du tireur présumé. Paul D. a utilisé une carabine de calibre 44 et un fusil de chasse de calibre 12 pour tuer ces cinq hommes. Selon Charlotte Huet, le jeune homme de 22 ans ne présente pas «d’abolition du discernement».
« [L’enquête] a été confiée à la division de la criminalité organisée et spécialisée du service interdépartemental de la police judiciaire du Nord. » Et vous illustrez l’article avec une photo de voiture de gendarmerie. Cherchez l’erreur.