Inna Ostapciuc, 43 ans, a mystérieusement disparu le 24 août à Saint-Pierre-Aigle, dans l’Aisne. Malgré un avis de recherche lancé par la gendarmerie, aucune trace d’elle n’a été retrouvée. Sans résultats, la famille de cette femme, souffrant de troubles cognitifs, a fait appel à l’association Assistance et recherche pour personnes disparues (ARPD) Hauts-de-France.
Disparue depuis le 10 septembre
Une nouvelle lueur d’espoir pour la famille d’Inna Ostapciuc, disparue depuis près d’un mois. Depuis quelques jours, une enquêtrice bénévole de l’association Assistance et recherche pour personnes disparues (ARPD) Hauts-de-France s’est impliquée dans l’affaire, apportant un soutien précieux aux proches de cette femme de 43 ans, disparue le 24 août à Saint-Pierre-Aigle, dans l’Aisne.
La gendarmerie avait lancé un avis de disparition inquiétante le 10 septembre, mais sans succès. Face à cette impasse, la famille, originaire de Moldavie, a décidé de solliciter l’aide de l’ARPD pour tenter de retrouver Inna. « Cette femme présente des troubles cognitifs et ne parle pas français. Elle ne peut pas se débrouiller seule, ce qui aggrave l’inquiétude de ses proches », explique Florence Thomas-Martin, l’enquêtrice en charge du dossier.
« C’est vraiment étonnant qu’elle soit partie sans que personne ne la voie »,
Les circonstances de la disparition restent floues et alimentent les interrogations. « Après une petite dispute, la mère d’Inna est sortie pour faire quelques courses. À son retour, sa fille avait disparu », relate l’enquêtrice. Ce qui rend la situation d’autant plus étrange, c’est que ce samedi-là, le village de 330 habitants célébrait un mariage et personne ne semble avoir aperçu Inna. « C’est vraiment étonnant qu’elle soit partie sans que personne ne la voie », ajoute-t-elle.
Inna Ostapciuc et sa mère étaient arrivées en France en 2016 pour rejoindre la sœur et le beau-frère d’Inna, d’abord en région parisienne. Depuis 2021, les quatre membres de la famille vivaient ensemble dans une maison située à Saint-Pierre-Aigle, un petit village entouré par la vaste forêt de Retz, l’un des plus grands massifs forestiers du pays, et bordé d’étangs. « Les gendarmes ont inspecté certains étangs et surveillé les gares pour identifier d’éventuels voyageurs sans billet », indique l’enquêtrice. D’autres moyens sont encore envisagés pour continuer les recherches. « Un hélicoptère doit prochainement survoler la zone », précise-t-elle.