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Le 17 avril 2025, à Mello, dans l’Oise, un différend de voisinage a conduit à l’interpellation d’Éric F., un homme de 53 ans. Ce dernier a ensuite tenté de faire accuser les gendarmes de violences en se blessant délibérément. Tout a commencé lorsque, sous l’emprise de l’alcool, il a menacé son voisin à propos d’une place de stationnement. Il a proféré des menaces de mort, déclarant vouloir «défoncer» le voisin et sa compagne, et a évoqué l’usage d’une arme à feu. Les gendarmes ont été appelés pour désamorcer la situation.
Comportement agressif en garde à vue
Lors de son interpellation, Éric F. a insulté et tenté de frapper les gendarmes. Une fois arrivé à la brigade, il a poursuivi ses invectives avant de se jeter au sol, se frappant le visage contre le carrelage. «Je vais me claquer la tête et je dirai que c’est vous», a-t-il affirmé. Toutefois, comme le rapporte Le Parisien, les caméras-piétons des gendarmes ont enregistré toute la scène, ce qui a permis de réfuter ses accusations.
Éric F. n’en est pas à sa première confrontation avec la justice. En effet, son casier judiciaire comporte une dizaine de mentions, de 1991 à 2022, et il a déjà purgé plusieurs peines de prison. Ainsi, il a reconnu ses problèmes d’alcool et a expliqué avoir tenté de se soigner lors de ses précédentes incarcérations, sans succès. Ses voisins le décrivent comme un homme sympathique, mais avec un caractère difficile lorsqu’il est alcoolisé.
Verdict du tribunal de Senlis
Le 22 avril 2025, lors de son jugement au tribunal de Senlis, Éric F. a été condamné à douze mois de prison, dont six avec sursis probatoire pendant deux ans. Durant cette période, il devra suivre une obligation de soins et participer à un stage de citoyenneté. La présidente de l’audience a insisté sur la nécessité de sa coopération pour entamer un processus de réinsertion. La magistrate lui rappellera qu’«on peut vous tendre la main avec une obligation de soins, mais on ne peut pas tout faire à votre place, il faut un peu de bonne volonté».