L’islamologue controversé, Tariq Ramadan, sera bien renvoyé devant la cour criminelle départementale de Paris pour viol aggravé et viols sur trois femmes, commis entre 2009 et 2016. La Cour de cassation a rendu sa décision mercredi 9 octobre. Néanmoins, l’accusé continue de nier les faits et avait demandé un non-lieu général. Il n’en sera rien.
La Cour d’appel de Paris avait déjà requis un procès pour les mêmes faits
En effet, le 27 juin dernier, la cour d’appel de Paris avait rendu son verdict: un procès devait bien se tenir à l’encontre de Tariq Ramadan pour un viol aggravé sur une femme et viols sur deux autres. Pour rappel, le 7 juillet 2023, deux juges d’instruction avaient ordonné le renvoi de Tariq Ramadan pour des viols sur «Christelle» (le prénom a été modifié), Henda Ayari, Mounia Rabbouj et une quatrième victime. Il aura fallu six ans d’investigations pour parvenir à cette décision.
Toutefois, le 27 juin, la Cour d’appel va écarter l’affaire concernant Mounia Rabbouj. Dans son arrêt, les juges parisiens ne vont pas retenir l’emprise qu’aurait pu avoir l’islamologue sur ces femmes, ce qui était la thèse des magistrates qui avaient instruit l’affaire. La Cour d’appel va cependant retenir la violence comme «principal stratagème» de Tariq Ramadan pour violer ses victimes.
Des relations sexuelles «particulièrement» violentes
Les différents témoignages des victimes relatent effectivement la violence physique dont faisait preuve l’islamologue durant leurs relations sexuelles. Dans le cas de Mounia Rabbouj, cette dernière avait présenté aux enquêteurs une robe tâchée du sperme de son agresseur. Cette preuve avait obligé Tariq Ramadan a changé de défense et à admettre, en 2018, des relations adultères avec elle et «d’anciennes maîtresses», empreintes «de domination» rudes mais toutes «consenties», selon lui. Alors qu’il réside en Suisse, le suspect a été condamné en août à trois ans de prison dont un ferme pour «viol» et contrainte sexuelle. Des faits qui remontent à 2008.
Cette ordure devrait pourir au d’un cachot pour que l’on entende plus parler de lui !