Une femme de 77 ans, vivant dans le 6ème arrondissement de la capitale, a été la victime d’un vol aussi audacieux que brutal, commis par deux individus se faisant passer pour des livreurs de carte bancaire. Le montant du préjudice s’élève à une somme colossale de 100 000 euros en billets et bijoux. Le scénario, digne d’un film policier, met en lumière une méthode de plus en plus répandue chez les délinquants visant un public vulnérable : les personnes âgées.
L’illusion d’une aide bancaire
La mésaventure de la retraitée a commencé par un coup de fil nocturne, supposément émis par sa banque, l’informant d’un risque de fraude. La fausse conseillère annonçait l’intervention imminente d’un coursier pour la remise d’une nouvelle carte bancaire, un leurre pour faciliter le sinistre qui suivrait.
Une descente dans le foyer
Le jour suivant, à 9h50, deux individus se sont présentés chez la victime avec la promesse d’une nouvelle carte. Une fois la porte ouverte, la septuagénaire fut violemment repoussée, ligotée et menacée de mutilation au cas où elle refuserait de révéler l’emplacement de ses biens précieux.
La cachette découverte
Après une fouille minutieuse, les malfrats ont découvert un compartiment caché contenant 50 000 euros en espèces, puis ont dérobé des bijoux d’une valeur équivalente ainsi que le téléphone portable de leur victime, maximisant leur butin avant de s’éclipser dans l’ombre.
La traque judiciaire
L’enquête, dorénavant entre les mains du troisième district de la police judiciaire, s’efforce de démêler l’énigme à l’aide de la téléphonie, des images de vidéosurveillance et des empreintes laissées par les criminels, dans le but de rendre justice à cette citoyenne abusée.