
Credit image @adobe
Une affaire dramatique secoue le comté de Braxton en Virginie-Occidentale, où un couple est poursuivi pour la mort de leur bébé de quatre mois. Les circonstances du décès et les conditions de vie de l’enfant révèlent une négligence parentale aux conséquences fatales, alors que les analyses toxicologiques ont mis en lumière des pratiques parentales choquantes.
Une enquête révélatrice suite au décès suspect d’un bébé
La police du comté de Braxton a lancé une investigation approfondie après qu’un nourrisson de seulement quatre mois ait été déclaré mort le 16 novembre 2024 au Braxton County Memorial Hospital. Les premiers examens ont immédiatement alerté les autorités.
Les premiers signes visibles sur le corps de l’enfant ont éveillé les soupçons des enquêteurs, qui ont noté des particularités inquiétantes. « Le visage du nourrisson était décoloré, comme si le bébé avait été face contre terre », ont rapporté les autorités dans leur constat initial.
Suite à ces observations, une perquisition a été organisée au domicile familial, révélant un environnement insalubre et dangereux pour un nourrisson.
Des conditions de vie alarmantes
Le rapport de police décrit un habitat totalement inadapté à la présence d’un enfant. La résidence présentait des conditions sanitaires déplorables, qualifiées de « très mauvaises » par les enquêteurs.
Parmi les problèmes identifiés figuraient notamment la présence de « cafards rampant à plusieurs endroits » et « l’absence d’eau courante dans la cuisine et la salle de bains ». Ces éléments constituent à eux seuls des motifs d’inquiétude sérieux concernant la sécurité et le bien-être de l’enfant.
Des résultats d’autopsie alarmants
L’examen post-mortem a livré des résultats particulièrement troublants. L’autopsie a révélé une concentration d’éthanol dans le foie du bébé atteignant 3,2 grammes par litre de sang, un taux extrêmement élevé et toxique pour un organisme aussi fragile.
Ces analyses ont orienté l’enquête vers les pratiques parentales et ont conduit à des interrogatoires approfondis des deux parents.
Des aveux mutuels sur des pratiques mortelles
Lors des interrogatoires, les parents ont reconnu des comportements d’une gravité extrême. Angel Talbert, la mère âgée de 23 ans, a mis en cause son compagnon en déclarant que James Smith « prenait de l’alcool et frottait les gencives du nourrisson et autour de sa bouche lorsque le nourrisson devenait irritable et difficile ».
De son côté, James Smith, 34 ans, a affirmé qu’Angel Talbert participait également à ces actes « presque tous les jours pendant un mois » en sa présence. Ces pratiques répétées d’administration d’alcool à un bébé constituent un acte de maltraitance grave ayant directement contribué au décès de l’enfant.
Accusations graves et incarcération
Face à ces éléments, le couple fait désormais l’objet de poursuites judiciaires multiples. James Smith et Angel Talbert ont été formellement inculpés de négligence envers un enfant ayant entraîné la mort, ainsi que de meurtre au premier et au deuxième degré.
Bien que la mort soit considérée comme « involontaire » selon les premiers éléments de l’enquête, la gravité des faits a conduit à leur placement en détention dans une prison régionale, sans possibilité de libération sous caution dans l’attente de leur procès.