Samedi 7 décembre, trois jeunes majeurs ont été mis en examen pour un projet d’attentat islamiste. Lors des perquisitions, les enquêteurs avaient retrouvé des explosifs réalisés par les terroristes. Selon une source proche du dossier, ils visaient notamment la mairie de Poitiers.
Des cibles qualifiées de mécréantes par les trois terroristes
D’après nos confrères du Parisien, les trois individus sont âgés de 19 à 20 ans. Ils ont été interpellés mercredi 4 décembre et placés en détention provisoire. Selon le Parquet national anti-terroriste (Pnat), ils sont accusés d’association de malfaiteurs terroriste criminelle ou encore de fabrication non autorisée d’engin explosif ou explosif en relation avec une entreprise terroriste. Le quotidien régional ajoute que les trois suspects sont étudiants, dont l’un en chimie, et tous «fanatiques d’organisations djihadistes».
Repérés grâce à leurs conversations sur des messageries cryptées
Les enquêteurs ont réussi à retrouver les trois jeunes individus grâce à leurs conversations inquiétantes sur les messageries cryptées. Ces dernières ont permis de les arrêter. Les trois suspects ont évoqué leur souhait de s’attaquer à des cibles qualifiées de «mécréantes». D’après leurs témoignages, la mairie de Poitiers était visée pour la symbolique de la victoire du camp de Charles Martel contre les troupes arabo-berbères en 732. Toutefois, ils souhaitaient aussi s’attaquer au siège de la DGSI ou partir en Syrie.
Les enquêteurs pensent que c’est bien l’un d’entre eux qui leur a permis de confectionner les explosifs artisanaux et de parvenir à les manipuler. Nos confrères précisent que ces derniers sont de type TATP. Appelé aussi «la mère de Satan», il s’agit de l’explosif préféré des djihadistes de l’organisation État islamique. Les trois suspects ont été interpellés juste avant de recevoir de nouveaux ingrédients pour leur permettre de confectionner une bombe au moment venu.
Oh le juge va beaucoup les gronder, il leur fera les gros yeux et puis il les relâchera las pôvres en les plaignant beaucoup !
La France souvent attaquée, parfois vaincus, jamais abattus….
Enfin je l’espère, d’où ma revisitatation de la citation de François Athanase Charette de la Contrie .