Cette jeune femme de 24 ans, a eu une bien mauvaise surprise en découvrant des caméras cachées dans un logement Airbnb où elle était installée, à Rouen. Elle porte plainte, d’après France 3 Normandie, jeudi 15 décembre.
Un petit dispositif d’enregistrement vidéo, avec une carte SD
Dans la nuit du samedi 11 au dimanche 12 décembre, elle se rend dans la salle de bain pour utiliser les toilettes. C’est là qu’elle remarque un étrange reflet provenant d’un petit réveil posé face à la douche. « En y regardant de plus près, j’ai vu comme un petit objectif avec une lumière. Ça ressemblait à une minicaméra », raconte-t-elle, auprès du Parisien. Elle réveille son conjoint. Ils ouvrent alors, l’appareil et y découvrent un petit dispositif d’enregistrement vidéo, avec une carte SD. « On a carrément halluciné. On a commencé à regarder partout et c’est là qu’on a trouvé une multiprise USB fixée au mur de la chambre avec à l’intérieur le même genre d’appareil », dit-elle encore.
Elle décide alors de rentrer chez ses parents dans la matinée, et emporte l’appareil avec elle. « Avec mon père on a tout démonté et on a regardé ce qu’il y avait sur les cartes SD ». Elle découvre qu’elle a été filmée à son insu durant tout le séjour. La caméra a même enregistré la venue d’un individu dans la chambre avant son arrivée. « Il venait sûrement voir que tout marchait bien. C’est malsain, c’est pervers, c’est vicieux de faire un truc comme ça. On se sent violée dans son intimité », confie-t-elle encore.
D’autres personnes ont pu être victimes
De son côté, Airbnb se dit « à la disposition de la police dans son enquête. Nous appliquons des politiques strictes concernant l’utilisation de tout type de dispositif de surveillance au sein des logements loués sur notre plateforme et prenons des mesures fermes contre quiconque qui enfreindrait nos règles ». Le groupe affirme aussi que » la présence de dispositifs de surveillance cachés ou présents dans les espaces privés, comme les salles de bain, les chambres à coucher ou autres espaces de repos ».
« Je me dis que beaucoup d’autres personnes ont pu être victimes de ce malade. J’espère que l’enquête permettra d’en savoir plus et qu’il sera condamné pour ce qu’il a fait », s’inquiète la victime. La plateforme lui a assuré qu’elle lui remboursait sa location et que l’annonce du loueur serait retirée du site en attendant d’en savoir plus.
Ayant été agressé en août 2020 ainsi que mon épouse par des personnes de passage, habitant dans le 92 et dont la famille était originaire de Tunisie, il s’est avéré que la plateforme RBnB n’en a cure des victimes , qu’elles soient « hôtes » ou « invitées ». Cette plateforme de mise en relation ne se soucie que des bénéfices qu’elle peut engranger. Malheureusement, nous sommes bien obligés de faire confiance à ce genre de structure pour, éventuellement, faire quelques petits bénéfices. Mais une chose est sûre, aucun scrupule de leur côté : on a le droit de se faire tuer à partir du moment où ils ne sont pas inquiétés. Pour l’histoire, l’un des agresseurs a été condamné à 10 mois fermes sans mandat de dépôt. Je ne sais même pas s’il a dû s’équiper d’un bracelet électronique. Qui plus est, même si l’affaire est toujours en cours, aucun dédommagement ne nous a encore été attribué malgré des condamnations au civil (21 jours d’ITT pour moi et 10 pour mon épouse).