Cette jeune fille de 23 ans a tué sa mère, en 2020, dans l’Ohio, après que cette dernière ait essayé d’appeler son université, quand elle a découvert que sa fille avait été renvoyée. La sentence sera rendue le 28 septembre.
Pas d’ablation du discernement au moment des faits
Une jeune femme de 23 ans a été reconnue coupable du meurtre de sa mère, Brenda Powell, âgée de 50 ans, dans l’Ohio, aux États-Unis, selon les informations de Fox News. Sa sentence sera rendue le 28 septembre. Elle a été jugée pour agression criminelle et modification de preuves, pour le meurtre de sa mère, au domicile familial. « Nous sommes déçus du verdict du jury. Nous avons estimé que les données scientifiques prouvaient massivement la folie et nous allons faire appel de cette décision », d’après Donald Malarcik, son avocat.
La jeune femme est schizophrène et d’après son avocat, elle ne devrait pas être jugée responsable de ses actes. Elle souffre d’une maladie mentale, mais qu’elle est tout à fait capable de distinguer le bien du mal, selon la psychologue qui l’a examinée. Au moment des faits, elle aurait été tout à fait consciente qu’elle était en train de tuer sa mère.
Elle se fait passer pour sa mère
Le 3 mars 2020, comme à chaque trimestre, le père de l’accusé doit aller sur le site de l’Université Mount Union, où elle est scolarisée, afin de payer les frais. Mais il ne parvient pas à se connecter. Elle lui avoue qu’elle a été renvoyée, pour avoir raté ses examens dans trois matières sur quatre, en décembre 2019. Elle est restée vivre sur le campus durant un temps, avant de dormir dans des hôtels.
Il prévient sa femme, qui appelle l’université. Les responsables entendent alors au téléphone des bruits violents et plusieurs cris, avant que la communication ne soit coupée. Ils rappellent et tombent sur la fille, qui essaye de se faire passer pour sa mère. Mais cela ne passe pas et les responsables contactent la police.
Sur place, les agents trouvent le corps de la mère. Elle a été frappée plusieurs fois sur la tête avec une poêle en fonte. Puis, elle a été poignardée environ 30 fois avec un couteau de cuisine. « Elle a dû changer d’arme et continuer à l’agresser. C’est intentionnel », souligne le procureur adjoint lors de l’audience. Pour couvrir son crime, elle avait simulé un cambriolage en cassant une fenêtre. Elle risque la réclusion criminelle à perpétuité avec une possibilité de libération conditionnelle au bout de 15 ans.
C’est terrible…