
Karim Bouamrane, maire PS de Saint-Ouen ©Capture d'écran Public Sénat
À Saint-Ouen, en Seine-Saint-Denis, la situation sécuritaire autour de l’école maternelle Émile Zola est devenue intenable. Les parents d’élèves sont appelés à voter ce jeudi 3 avril sur le déménagement provisoire de l’établissement, situé à proximité d’un des principaux points de deal de la ville. Cette décision intervient alors que le trafic de stupéfiants empoisonne la vie quotidienne des habitants et met en danger la sécurité des enfants.
Une situation alarmante pour les enfants et le personnel éducatif
Le maire PS de Saint-Ouen, Karim Bouamrane, a été interrogé sur Public Sénat au sujet de la loi visant à lutter contre le narcotrafic, actuellement en débat à l’Assemblée nationale. Il s’est félicité d’avoir réussi à éradiquer 85% des points de deal dans sa ville. Cependant, un point de trafic de stupéfiants persiste près de l’école maternelle Émile Zola, située au cœur de la cité Arago. Les incidents se multiplient. Dans les colonnes du Parisien, on apprend que des sachets de drogue ont été trouvés à plusieurs reprises dans la cour de récréation et un enfant de grande section a même ramassé un sachet de stupéfiants en septembre dernier. Face à cette situation alarmante, la mairie organise une réunion publique ce jeudi pour discuter du transfert temporaire des quatre classes de l’école maternelle vers les locaux de l’école Émile Zola et la crèche Monmousseau, situés à quelques pâtés de maisons.
Des mesures d’urgence pour assurer la sécurité des enfants, LFI s’oppose au déménagement des classes de maternelle
Toujours au micro de nos confrères de Public Sénat, Karim Bouamrane a souligné que les parents d’élèves et l’équipe enseignante réclament des mesures conservatoires d’urgence. «Ce qui prime, c’est la sécurité des enfants et des assistantes maternelles qui y travaillent», a-t-il déclaré. La réunion publique de jeudi sera l’occasion d’une consultation à court et long terme. Pour le maire, un déménagement ne serait en aucun cas un aveu d’échec.En effet, «ça aurait été un échec si la sécurité des enfants n’était pas assurée», estime-t-il. Mais, de son côté, Éric Coquerel, député LFI de Seine-Saint-Denis, s’est opposé à une fermeture définitive de l’école. «On ne peut pas imaginer de fermer un établissement scolaire parce qu’il y aurait du trafic de drogue», a-t-il asséné sur le plateau de BFMTV. Il se dit toutefois favorable à une fermeture provisoire pour «permettre aux habitants de vivre en tranquillité (sic) dans le quartier».
lfi = le fion islamiste ne veut pas voir ses revenus de campagne (par les narcotrafiquants) baissés ! 🙁
Ah au fait, le maire Karim BOUAMRANE (Parti socialiste) de St Ouen est un islamo-gauchiste ?!? 🙁
Quelle honte !!!
Je plains les habitants qui se trouvent dans les parages et qui sont obligés de se coltiner tous ses points de deal et qui ne peuvent pas déménager avec des responsables qui s’en foutent complètement……
La mairie a fermé 85% des points de deal, ce qui signifie qu’ils connaissent le nombre exact de points de deal et par conséquent l’emplacement EXACT des 15% restants!!! Alors ils attendent quoi ?.
Plus facile de déplacer les écoles, commerces, postes de police que de fermer les points de deal. Cest ça qu’on appelle la défense des commerces de proximité au PS ?