Cette dernière a révélé des dizaines de plaies dont de nombreuses correspondant à des blessures d’autodéfense. Par conséquent, Delphine Dewailly, la procureure de la République du Mans, a indiqué que l’enquête pour meurtre était bien en cours mais qu’aucun suspect n’avait encore été interpellé.
Le parquet ouvre une enquête pour «meurtre»
Le corps de la sexagénaire a été retrouvé rue Lionel-Royer, près de la cathédrale du Mans. Si, tout d’abord, les enquêteurs avaient pensé à des gestes d’auto-mutilation, l’autopsie viendra contredire cette hypothèse. Ainsi, mercredi 3 janvier 2024, Delphine Dewailly va expliquer dans un communiqué que l’examen médico-légal a montré «un nombre très important de plaies, plusieurs dizaines, ce qui exclut un acte auto-agressif», «des lésions attestant de gestes de défense de sa part». Ce décès reste un mystère pour les policiers chargés de l’enquête.
La victime ne s’était jamais manifestée auprès des services de police
Pourquoi Marie Esnault, âgée de 61 ans, aurait-elle été tuée? C’est la question que se pose le parquet et les enquêteurs. La police judiciaire d’Angers et le commissariat de police du Mans poursuivent leurs investigations. Devant le rapport du médecin légiste, le juge d’instruction, qui vient d’être saisi, a retenu la qualification de «meurtre» sur la sexagénaire.
Pourtant, nous avons appris que la victime «n’avait signalé aucune inquiétude ou menace, ni auprès de sa famille, ni auprès des services de Police de la ville» selon la procureure. Elle ajoutera qu’«aucune cause ou contentieux n’a été objectivé à cette heure, permettant d’identifier l’auteur des faits». Enfin, Delphine Dewailly conclura en expliquant que «la détermination plus précise de la date exacte de son décès, qui remontait déjà à plusieurs heures» lors de la découverte de son corps sera recherchée.