Sullivan Jous est conseiller municipal d’opposition à Sevran, en Seine-Saint-Denis. Il est considéré par le ministère de l’Intérieur comme appartenant à la mouvance salafiste et, possiblement, terroriste. Durant les Jeux Olympiques de Paris, l’élu a écopé d’une interdiction de quitter sa ville durant trois mois ainsi que d’une «visite domiciliaire». La seule sortie autorisée consistait à aller pointer, tous les matins, au commissariat d’Aulnay-sous-Bois, ville voisine de Sevran. Il estime que ces mesures relèvent de l’«arbitraire» et a annoncé avoir saisi la justice.
Un élu musulman «radicalisé» et possiblement terroriste
Pour le ministère de l’intérieur, il n’y a rien de particulier à soulever quant à la surveillance de cet individu lors des JO de Paris 2024. En effet, l’administration explique qu’il s’agit d’un individu radicalisé». Et d’ajouter qu’il s’agit aussi d’un «conseiller municipal causant de nombreux troubles à l’ordre public». Le ministre va poursuivre en indiquant que «converti à l’islam en 2007» et connu «pour sa pratique rigoriste salafiste de la religion», il aurait aussi «entretenu des relations régulières avec de nombreux individus proches de la mouvance islamiste radicale voire pro-djihadiste». Sullivan Jous soulève aussi la perquisition dont il a fait l’objet le 24 juillet à 6h du matin. Sur ce point aussi, les autorités ne fléchiront pas devant les accusations de l’élu d’opposition. Son domicile a été perquisitionné car il représenterait une «menace d’une particulière gravité contre la sécurité publique».
Une «Micas» prononcée à l’encontre de Sullivan Jous
Il s’agit d’un dispositif de contrôle administratif très utilisés par le ministère de l’Intérieur. Les MICAS, mesures individuelles de contrôle administratif et de surveillance, se sont substituées aux assignations à résidence de l’état d’urgence. Gérald Darmanin avait expliqué, lors de l’organisation des Jeux, qu’il recensait 155 Micas et qu’elles visaient des personnes «que nous considérons comme très dangereuses ou potentiellement pouvant passer à l’acte». Les services du ministère lui reprochent, notamment, ses liens avec avec la mosquée des Radars, fermée en 2016. Ce lieu de culte avait été surnommé la «mosquée Daesh» en raison du départ d’une dizaine de fidèles vers la zone irako-syrienne il y a une dizaine d’années. Sullivan Jous n’hésite pas à parler de «terrorisme administratif» et a annoncé saisir la justice. Il estime qu’«on s’en est pris à ma famille parce que je suis musulman. Je ne peux pas laisser passer ça».
Les talibans seraient certainement heureux de l’accueillir lui et sa famille ! Qu’on l’y expédie !
En prison pour cette racaille anti-républicain et à vie !
Sûr qu’il a pas respecté la minute de silence en mémoire des 2 prof assassinés… 🙁