Les interpellations ont eu lieu à Toulouse et Fronton, en Haute-Garonne. Le parquet national antiterroriste (PNAT) a ouvert une enquête préliminaire pour «participation à une association de malfaiteurs terroriste».
Des interpellations réalisées avec l’appui du RAID
Selon nos confrères de BFMTV, trois personnes, dont deux Afghans, ont été interpellés à Toulouse et Fronton, en Haute-Garonne, mardi 8 octobre à six heures du matin. L’opération a été menée à bien par les enquêteurs de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI), appuyés par le RAID. Dans un communiqué, le parquet national antiterroriste (PNAT) a confirmé «l’interpellation de trois individus dans la région toulousaine dans le cadre d’une enquête préliminaire ouverte» pour «participation à une association de malfaiteurs terroriste en vue de la préparation d’un ou plusieurs crimes d’atteintes aux personnes». Selon une source proche du dossier, les deux Afghans se connaissaient et «ils préparaient une action violente sur le territoire français».
Une menace terroriste toujours très présente sur le territoire national
C’était bien la plus grande crainte de Gérald Darmanin lors de Jeux Olympiques de Paris. Il n’avait pas caché sa peur d’une ou plusieurs attaques terroristes durant cet évènement, notamment durant la cérémonie d’ouverture. Nous avons su, a posteriori, que trois projets d’attentats qui visaient les JO, avaient été déjoués par les forces de l’ordre. Nous pouvons rappeler aussi la mise en examen de trois individus à Nîmes, dans le Gard, le 28 mai dernier. Le parquet avait ouvert une information judiciaire pour «association de malfaiteurs terroriste». Ils ont été alors placées sous contrôle judiciaire. Ces trois suspects sont accusés, eux aussi, d’avoir participé à un projet d’action violente contre une personne ayant tenu des propos jugés «offensants ou blasphématoires pour l’islam» sur les réseaux sociaux. L’enquête, qui avait té ouverte à la suite d’une visite des services de renseignement chez un individu dans les Hauts-de-Seine, avait conduit à la mise en examen de six suspects en Île-de-France.
Donc une action qui a du coûter très cher à l’Etat et qui se terminera par une remise en liberté, peut-être une fiche « S » et surtout….le fameux rappel à la loi qui leur fait tous peur.