Trois personnes, âgées de 18 ans, ont mis en examen par un juge antiterroriste, à la fin du mois de mai dernier, car ils auraient mis en place un projet d’enlèvement et d’assassinat de deux personnes roms.
Ils comptaient kidnapper et tuer un père et de son fils
Trois personnes ont mis en examen par un juge antiterroriste, à la fin du mois de mai dernier, car ils auraient mis en place un projet d’enlèvement et d’assassinat de deux personnes roms, selon les infirmations de l’AFP, mardi 30 juillet. C’est en enquêtant sur un autre projet violent que les enquêteurs mettent au jour cette dernière attaque.
Les trois suspects, âgés de 18 ans, sont accusés d’avoir voulu kidnapper et avoir projeté de tuer un père et de son fils, issues de la communauté des gens du voyage. Ils se seraient servi de « codes de la propagande djihadiste« , selon la police. Par ailleurs, les trois suspects sont accusés d’avoir planté un drapeau de l’organisation État islamiques sur un château, mais aussi de brûler une gendarmerie.
Une affaire à deux volets
L’affaire commence par le contrôle d’identité d’un jeune de 18 ans devant un magasin de CBD, en juillet 2023. Il échangeait sur Snapchat avec d’autres hommes, concernant une attaque contre un employé de magasin, surnommé « le Chrétien« , auteur de vidéos religieuses. Il est aussi entré en contact avec des camarades de son village du Gard, récemment interpellés.
Un jeune homme, placé sous contrôle judiciaire, a de son côté déclaré qu’il a été terrorisé par ce jeune homme, « qui menaçait de tuer des gitans en citant le Coran et voulait diffuser des vidéos de ces actes ». « Le juge d’instruction a beaucoup de travail pour différencier les profils dans ce dossier, où tous ne sont pas impliqués au même degré et tous ne partagent pas une idéologie islamiste », d’après Me Emanuel de Dinechin, avocat de la défense.
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