Alors âge de 15 ans, un adolescent avait mis à prix l’assassinat de son père, à la tête d’un riche patrimoine immobilier, en 2020, dans le Var. Il a déjà été condamné en avril 2022 par un tribunal pour enfant à 15 ans de réclusion et c’est celui qui a appuyé sur la détente, qui est jugé devant la cour d’assises des mineurs de Draguignan, depuis lundi 16 janvier.
Un homme courageux et travailleur
« Si vous le tuer (sic), vous avez 2000 et y aura pas de problème avec les condes (ndlr: les policiers). Vous inquiétez pas mais je veux qu’il soit mort », avait écrit l’adolescent parricide de 15 ans, sur une feuille volante destinée au tueur à gages. Il demande l’aide d’un de ses camarades de classe et de ses copains de quartier, contre une récompense. Personne ne semble vouloir l’aider, sauf un garçon de 17 ans, influençable et que l’argent proposé intéressait. Le 24 avril 2020, le père de famille est exécuté d’une balle dans la tête, dans sa villa.
Quand les pompiers arrivent sur place, ils retrouvent le bas du corps de la victime, encore assis sur la selle du vélo d’appartement, tandis que sa tête gît sur le sol dans une mare de sang. Il meurt sur le chemin de l’hôpital. D’après le médecin légiste, il est mort d' »une mort violente par traumatisme par arme à feu », relate Le Figaro. L’homme ne travaillait plus et se consacrait à l’éducation de son fils unique. Selon ses proches, c’était un homme « drôle », « courageux », « travailleur » et qui n’avait pas d’ennemis connus. Sa belle-mère décrit l’adolescent auprès des enquêteurs, comme « ingérable, « enfant roi », « manipulateur », et « menteur ». Elle le dit « vénal », ajoutant qu’il a volé 900 euros à sa grand-mère maternelle.
Le tir est parti accidentellement
Concernant le tireur, la belle-mère signale que c’est un adolescent à qui « on aurait pu donner le bon Dieu sans confession ». Ce dernier, est scolarisé dans un établissement spécialisé, car il souffre de troubles du développement et de l’attention. Il est secrètement amoureux du fils de la victime et cède à ses demandes devant son insistance. « Je pense qu’il est fou et je suis le seul débile à avoir accepté », regrette-t-il. Le jour du meurtre, « il est allé pour l’exécuter, finalement, il a fait marche arrière et le tir est parti accidentellement », affirme son avocat, Laurent Latapie. Cette version des faits serait compatible avec les constatations techniques.
Quant à l’expert psychiatre, il souligne une « altération du discernement du fait de troubles psychiatrique ou neuropsychiques. C’est un pauvre garçon qui s’est fait manipuler ». Ce dernier élément lui vaudra peut-être la clémence du tribunal. Concernant le fils, Laurent Latapie se souvient que durant son procès, « il n’avait versé qu’une demi-larme. Il a fait part de ses remords, mais on avait de quoi douter ».
Pas d’excuse et aucune pitié pour les deux, association de malfaiteurs pour tuer une personne qui est le père de l’un des deux, cela mérite la perpétuité réelle.
Pas sûr que la ‘justice’ fasse appliquer cette clause humliante et moyennageuse. Il aura son héritage avec un bon avocat…
Dans ce cas comme dans beaucoup d’autres la peine du Talion serait la bienvenue (pour les deux)
je crois me souvenir que si un heritier donc le fils tente de tuer son pere il est automatiquement raye de son heritage et ca c est la moindre des choses et j espere que cela sera applique