Un bébé de trois mois a été retrouvé samedi 18 mars, avec une énorme plaie à la gorge, dans l’appartement familial, à Stains, en Seine-Saint-Denis. Sa mère se serait dénoncée. Elle a été hospitalisée en psychiatrie.
Elle était « très fatiguée »
Les proches et les voisins sont sous le choc, relate Le Parisien. Aux alentours de 18 heures, samedi 18 mars, le SAMU contacte la police. Ils ont découvert une petite fille de trois mois en en arrêt cardiorespiratoire, dans l’appartement de ses parents, à Stains. Sur place, sont présents une fille de 11 ans et un garçon de 3 ans, les deux parents, ainsi que les grands-parents paternels.
Quand la police arrive sur place, elle découvre un bébé, étalé dans son sang, sur la table du salon. Il a une plaie énorme à la gorge. La mère déclare qu’elle était « très fatiguée », et qu’à bout, elle a frappé son bébé à un coup de couteau. Elle affirme qu’elle était seule dans la chambre, avec le bébé. Mais « cette femme n’a toujours pas pu être entendue », selon une source de l’enquête. Quant à l’arme du crime, elle a été retrouvée dans la cuisine.
Dépression post-partum assez sévère
« À chaque naissance, la maman avait fait une dépression de quelques mois. Au début, elle avait du mal à s’occuper de ses enfants, mais après, ça allait mieux. Elle était suivie par un médecin, elle prenait des médicaments pour dormir », raconte une personne proche de la famille. Selon elle, quelques jours avant cet infanticide présumé, « ce qu’elle disait n’était pas cohérent, témoigne cette proche. J’étais un peu gênée, mais j’ai continué normalement la conversation ». « Elle souffre d’une dépression post-partum assez sévère », selon elle.
La coupable présumée a été placée en hospitalisation d’office. Selon le médecin qui l’a analysé, elle ne peut être placée en garde à vue car « son état est incompatible avec une telle mesure ». « C’est terrible, on est sous le choc, on n’a pas dormi de la nuit », conclut Azzédine Taïbi, le maire (PCF) de Stains.
Et celui qui l’a mettais enceinte , il a continué , il devrait partir lui aussi a l’asile !!
Pauvre femme ! Personne pour l’aider et la suivre sachant qu’elle faisait des dépressions post partum.
Elle aurai du bénéficier d’une aide à domicile pour l’aider avec le nouveau né ça lui aurait permis de se reposer .
« Assez sévère », le dépression, oui… Je valide.