Un contrôle routier tourne mal à Marseille

Un ressortissant algérien, en possession d’un faux permis de conduire, a repoussé un policier, le blessant gravement.

Une arrestation qui tourne mal

En effet, pour échapper à son arrestation, l’homme n’a pas hésité à utiliser la force. Le ressortissant algérien, sous le joug d’une Obligation de Quitter le Territoire Français (OQTF), a volontairement blessé deux policiers, dont l’un gravement au genou, pour fuir un contrôle routier. Cette information, révélée ce mardi 13 août par Le Figaro, a été confirmée par une source policière et recoupée par Actu17.

Les faits se sont déroulés le samedi soir précédent, vers 21h15, dans le 1er arrondissement de Marseille. L’individu, âgé de 44 ans, a été repéré par les forces de l’ordre alors qu’il circulait à bord d’un véhicule. Trois policiers de la Compagnie de Sécurité Routière (CSR) du secteur lui ont signalé qu’il devait s’arrêter pour un contrôle.

L’homme s’est d’abord conformé à la demande et a présenté aux forces de l’ordre un permis de conduire italien. Cependant, après vérification, les autorités ont rapidement découvert que ce document était un faux et que l’homme n’était en réalité pas titulaire d’un permis de conduire valide. En outre, il a été constaté que le suspect faisait l’objet d’une obligation de quitter le territoire français (OQTF), ce qui aurait dû entraîner son expulsion.

Le conducteur interpellé

Suite à ces découvertes, le conducteur a été immédiatement interpellé et conduit au commissariat à bord d’un véhicule de police. Une fois arrivé à destination, l’individu a tenté de prendre la fuite à pied. Dans sa tentative d’évasion, il a violemment bousculé un fonctionnaire de police, provoquant la chute de ce dernier. Le policier a été gravement blessé au genou, une blessure qui lui vaut 15 jours d’incapacité totale de travail (ITT). Le suspect a été rapidement rattrapé à quelques mètres de là, mais dans la lutte pour l’appréhender, un deuxième policier a été blessé au pied.

Après son arrestation, l’individu a été placé en garde à vue pour être interrogé. Toutefois, après 48 heures d’audition, il a été remis en liberté, bien qu’une convocation par officier de police judiciaire (COPJ) lui ait été délivrée. Il devra comparaître devant le tribunal de Marseille en janvier pour répondre de ses actes.