On ne peut que constater que les agressions contre les élus ne font qu’augmenter et que les sanctions contre les agresseurs sont insuffisantes pour dissuader ceux qui voudraient s’en prendre aux élus. L’adjoint au maire a été frappé par un administré car le véhicule de celui-ci était garé trop longtemps sur la même place d’un parking public.
L’agresseur est un administré de la commune
Comment peut-on en arriver là pour une simple place de parking dans une commune de 500 habitants? C’est la question que soulève le maire de Beaurepaire sur la page Facebook de la ville. Celui-ci explique que son adjoint «a été violemment agressé devant son domicile par un administré de la commune» vendredi 2 février. Pourtant, c’est bien le maire qui avait demandé, dans un simple mot adressé au propriétaire du véhicule, de le déplacer. Celui-ci était stationnée depuis trop longtemps sur un parking public appartenant à la Communauté Urbaine Le Havre Seine Métropole. Le maire s’est basé sur l’article R417-12 du Code de la route: le stationnement d’un véhicule devient «abusif si sa durée excède sept jours, ou excédant celle fixée par arrêté».
Un coup violent au visage
Plus précisément, le propriétaire du véhicule a mis un grand coup de tête à l’adjoint qui n’a eu comme tord que de croiser cet administré alors qu’il allait chercher son courrier. Auprès de nos confrères de France Bleu Normandie, Carol Gondouin, le maire de la commune, explique avoir écrit un mot au propriétaire du véhicule pour lui demander de le déplacer. «Cela faisait plusieurs mois que le véhicule était là et ce n’était pas une amende, juste un mot», a indiqué l’édile. Le communiqué de la ville sur le réseau social parle d’une attaque très violente sur un homme de 70 ans. L’adjoint, profondément choqué, a eu 8 jours d’ITT.
Le maire précisera: «mon adjoint sortait chercher son courrier, le propriétaire du véhicule, qui habite dans la même rue, est allé le trouver et lui a mis un grand coup de tête, en lui disant: c’est toi qui as appelé les flics», a-t-il poursuivi. Mais, «cela n’avait pas de sens, c’est moi qui avais mis le mot», expliquera Carol Gondouin. Une plainte a été déposé par l’élu concerné.
Encore un exemple qui montre la dérive de notre société. Il n’y a plus d’éducation ni de respect et pas de sanction, tout cela par la faute de gouvernements d’incapables. L’âge des cavernes n’est pas loin.
Complètement d’accord avec vous, voilà la société actuelle sans sanction que ce gvt de pourris entretien.