Un homme attaque un commissariat menaçant de «tout faire péter»: les policiers vont trouver couteau, machette et drapeau de Daech sur lui

L’homme de 28 ans, qui a un profil laissant légitimement penser qu’il pouvait passer à l’acte, sera interpellé par les policiers de la brigade anticriminalité (BAC) un peu plus tard.

Connu pour sa radicalisation et des faits d’apologie du terrorisme

Il n’est pas 4h du matin quand cet homme se présente devant le commissariat de Saint-Chamond. Devant la porte, il va s’adresser aux policiers grâce à l’interphone. C’est là où il va affirmer avoir des explosifs dans le coffre de sa voiture et vouloir «tout faire péter», comme le confirme une source policière suite à une information de nos confrères de BFMTV. Le suspect est bien connu de la justice et, plus précisément, des services de renseignements. En effet, il est fiché pour sa radicalisation et des faits d’apologie du terrorisme. Il sera interpellé un peu plus tard par des policiers de la BAC. Selon la même source, l’homme cachait un drapeau de l’organisation terroriste Daesh sous sa veste.

Des armes blanches dans son véhicule

Le suspect ne cache pas ses affinités idéologiques. Le même logo que sur le drapeau sera inscrit sur le capot de sa voiture. Quand elle sera fouillée, les policiers vont trouver une machette et un couteau. Avant cela, il a fallu sécuriser le périmètre autour du véhicule et faire venir les démineurs afin d’écarter toute possibilité de présence d’explosifs. Le parquet de Saint-Étienne a annoncé avoir ouvert une enquête pour «menaces de destruction par moyen dangereux pour les personnes et menaces de mort réitérées».

Si David Charmatz, procureur de la République, a expliqué que le suspect souffrait de troubles psychiatriques, il a indiqué que «les psychiatres du CHU Saint-Étienne ont déclaré que l’état du suspect était compatible avec la mesure de garde à vue, laquelle se poursuit donc». Le magistrat a ajouter que l’enquête devait permettre de «vérifier l’emploi du temps de l’intéressé au cours de la journée des faits, rechercher et entendre les témoins éventuels de son comportement, et apprécier l’exacte qualification à donner à ces faits».