Un homme a été condamné la semaine dernière, par le tribunal d’Epinal, pour avoir drogué son ex-conjointe par cachet ou par fiole, pour lui mettre des suppositoires et des couches, mais aussi des tétines dans la bouche, entre 2014 et 2016, à Thaon-les-Vosges.
Il aurait changé à la naissance de l’aîné de ses enfants
« À la barre, un homme semble déconnecté de la réalité », écrit Vosges Matin. Ce dernier est accusé par le tribunal d’Epinal, d’avoir drogué son ex-conjointe par cachet ou par fiole, pour lui mettre des suppositoires et des couches, entre 2014 et 2016. Il a également profité de son état pour lui mettre des tétines dans la bouche.
La femme a fini par avoir des doutes au moment où elle a commencé à sentir des brûlures autour de la bouche à cause de la Super Glue que l’homme posait autour des tétines. Le couple a eu trois enfants et le comportement de l’homme aurait « changé depuis la naissance de l’aîné en 2010 », d’après la victime aux enquêteurs.
Il faisait la même chose à sa fille de 8 ans
Durant le procès, l’homme reconnaît les faits. « Vous rendez-vous compte que vous pourriez être devant une cour d’assises pour avoir violé votre femme », lui lance Quentin Laurent, le substitut du procureur, qui doute des regrets et de la prise de conscience de l’accusé. Le couple est séparé depuis 2016 et la femme a déposé plainte en 2020, car sa fille de 8 ans, a subi la même chose. Il explique qu’il voulait prouver à son fils aîné que sa fille avait « des pertes ».
« On a pu le constater, monsieur n’est pas le couteau le plus aiguisé du tiroir. Droguer une personne pour abuser d’elle c’est très inquiétant », s’agace Béatrice Founès, l’avocate de la victime. « À mon sens, Monsieur est clairement handicapé mentalement. Il n’essaie pas de vous mentir, il a reconnu les faits. Je vous demande une peine symbolique », défend l’avocate du prévenu, Me Élise Lemelle. Il a été condamné à 18 mois de prison avec sursis pour les faits et à payer 500 € à la partie civile.
À force de rencontrer des femmes sandwichs déguisées en suppositoires géants dans les rues, au super marché, dans le bus etc : la publicité a fini par marcher