Un jeune homme de 20 ans tué à l’arme blanche lors d’une rixe, deux suspects mis en examen

Un jeune homme de 20 ans est mort après avoir été poignardé lors d’une violente altercation, mardi 10 septembre, à Athis-Mons, dans l’Essonne. Deux suspects, âgés de 18 et 19 ans, ont été mis en examen, dont l’un pour meurtre.

Commettre des actes de violence ou des dégradations

Deux jeunes hommes, âgés de 18 et 19 ans, ont été mis en examen à la suite d’une violente altercation ayant entraîné la mort d’un jeune de 20 ans, poignardé mardi 10 septembre, à Athis-Mons, dans l’Essonne. Le principal suspect, âgé de 18 ans, est poursuivi pour meurtre, violences en réunion et participation à un groupement ayant pour but de commettre des actes de violence ou des dégradations. Incarcéré temporairement, il attend une audience prévue mardi pour décider de son placement en détention provisoire, a précisé le parquet.

Le second accusé, un jeune homme de 19 ans, a quant à lui été mis en examen pour violences avec arme en réunion, et se trouve dans une situation de récidive. Placé en détention provisoire, il attend le déroulement de la procédure. Un troisième individu, également âgé de 18 ans, a été placé sous le statut de témoin assisté après avoir été entendu par les enquêteurs.

Des violences fréquentes entre jeunes dans le département de l’Essonne

Les premiers éléments de l’enquête indiquent que la rixe a opposé des jeunes issus de Draveil, une ville voisine d’Athis-Mons. Des jeunes étaient, provenant des quartiers des Mazières et des Bergeries, deux zones rivales de longue date, étaient impliqués dans ces affrontements. La victime, grièvement blessée à l’abdomen, est décédée des suites de ses blessures à l’hôpital, malgré l’intervention rapide des secours. Les autorités ont interpellé deux des suspects sur les lieux de l’agression, tandis que le troisième s’est rendu de lui-même au commissariat peu après les faits.

Ce drame rappelle recrudescence des violences entre jeunes dans le département de l’Essonne. Lors d’une conférence tenue en avril, plusieurs responsables politique dénonçaient le fait que ce département concentre un quart des affrontements de ce type recensés à l’échelle nationale.