Un homme a été mis en examen pour « viol, vol et escroquerie », au début du mois de février, par la cour criminelle de Paris, selon les informations du Parisien, mercredi 21 février. Il aurait forcé un jeune homme, monté à bord du véhicule emprunté à un ami, à lui faire une fellation. Il ne dispose pas de licence.
Une fellation forcée
Un homme a été mis en examen pour « viol, vol et escroquerie », au début du mois de février, par la cour criminelle de Paris, selon les informations du Parisien, mercredi 21 février. Les faits se seraient déroulés le 14 août 2022 : le faux taxi aurait violé un jeune homme en état d’ébriété, qui était à bord de son véhicule.
Aux 5h20, rue Simon Le Franc, dans IVᵉ arrondissement, le jeune homme appelle la police. Il raconte qu’il a été agressée par un chauffeur de taxi. Quand les autorités arrivent, il raconte qu’il est sorti d’une boîte de nuit avec une amie. Tous les deux sont ivres et demandent au chauffeur de les ramener. La fille s’assoit derrière, lui à l’avant.
Un homme connu de la police
Au bout d’un moment, le chauffeur arrête la voiture, puis, profite de l’état d’ivresse de ce dernier pour le forcer à lui faire une fellation. « Il lui aurait aussi imposé des attouchements sexuels », d’après une source proche, auprès du Parisien. Les deux jeunes gens parviennent à s’enfuir, tout comme l’agresseur, qui s’en va en emportant les papiers et la carte bancaire de la femme.
L’homme, trentenaire, est arrêté rapidement, alors qu’il est avec un nouveau client. C’est là que les autorités se rendent compte qu’il n’a pas de licence de taxi et que la voiture est celle de l’un de ses amis, qui l’a laissé faire ses courses. Il reconnaît le vol et l’escroquerie, mais nie avoir violé le garçon. Il est déjà connu de la justice pour » refus d’obtempérer » et « vol avec violence ». « L’expertise est défavorable et décrit un homme aux pulsions perverses qui est incapable de se remettre en question », toujours selon une source proche.
Il a « déjà passé un an et demi en prison pour un viol qu’il conteste. Au départ, le parquet avait requis un contrôle judiciaire », témoigne son avocat. Il sera maintenu en détention, en attendant son procès dans les six prochains mois.