Thomas Kwan, médecin de 53 ans, a avoué sa culpabilité pour avoir tenté de tuer le compagnon de sa mère en lui administrant un faux vaccin contre le Covid-19, lundi 7 octobre, face au tribunal de Newcastle, en Angleterre. Il a mis un plan machiavélique pour hériter des biens de sa mère, en empoisonnant sa victime, se servant de ses connaissances médicales.
Une perruque, des gants chirurgicaux et des lunettes pour masquer son apparence
Thomas Kwan, un médecin britannique de 53 ans, a admis sa culpabilité dans une affaire de tentative de meurtre, lundi 7 octobre. Face au tribunal, il a reconnu avoir élaboré un plan machiavélique pour se débarrasser du compagnon âgé de sa mère, afin d’hériter de ses biens. Ce dernier a mis en place une fausse campagne de vaccination, écrivant à sa victime, âgée de 72 ans, en lui annonçant qu’il était prioritaire pour un rappel du vaccin contre le Covid-19 en raison de son âge.
Puis, il s’est infiltré dans le domicile de la victime en se déguisant en infirmier. Le 22 janvier 2024, il s’est présenté sous une fausse identité, s’était enregistré dans un hôtel avec une plaque d’immatriculation truquée et portait une perruque, des gants chirurgicaux et des lunettes pour masquer son apparence. Armé de ses connaissances médicales, il avait préparé un poison qu’il a injecté sous le prétexte d’administrer un rappel de vaccin, explique le Guardian.
« L’un des complots criminels les plus élaborés des dernières années »
Malheureusement pour lui, le plan n’a pas abouti comme prévu. La victime a survécu à l’injection, mais a souffert d’une fasciite nécrosante, une infection grave et potentiellement mortelle qui ronge les tissus. Malgré la gravité de la maladie, l’homme a pu être soigné à temps. Lors de l’enquête, des caméras de surveillance ont retracé les mouvements de Kwan, montrant comment il avait planifié et exécuté son complot.
Les autorités ont également fouillé son domicile, où elles ont découvert de nombreux produits chimiques dangereux, notamment de l’arsenic et du mercure liquide, laissant peu de doute quant à ses intentions meurtrières. Ces éléments ont confirmé les soupçons du parquet, qui a décrit cette affaire comme « l’un des complots criminels les plus élaborés des dernières années ». L’accusé a utilisé ses connaissances médicales approfondies et ses recherches sur les poisons pour parfaire son plan, d’après, le procureur Peter Makepeace. Le verdict du procès est attendu pour le 17 octobre.
un vrai vaccin aurait aussi bien fait l’affaire ! qu’en pensent les victimes d’AVC, de cancers, de myocardites, et autres maladies neuro dégénératives ??