Cette femme, âgée de 40 ans au moment des faits, avait donné naissance à son bébé en 2021 dans un TGV reliant Lille à Marseille, avant de mettre fin à sa vie et d’abandonner le corps dans les toilettes du train.
Un effroyable découverte dans un TGV
Un personnel d’entretien de la SNCF avait été confronté à une scène déchirante dans un TGV reliant Lille à Marseille : un nouveau-né sans vie, abandonné dans une poubelle de toilettes ensanglantées. L’autopsie et les rapports d’expertise ont établi que le nourrisson, un petit garçon, était né à terme et était « vivant et viable ». Les causes du décès ont été attribuées à une conjonction tragique de facteurs, incluant une « asphyxie mécanique », un traumatisme crânien, une hypothermie, ainsi qu’une absence de soins à la suite de l’accouchement.
La réaction judiciaire face au drame
La suspecte principale de cet acte tragique, une femme de 43 ans, n’a pas tardé à être appréhendée, notamment grâce à des analyses génétiques qui l’ont reliée à l’enfant. L’instruction n’a relevé chez elle ni maladie mentale, ni déficience intellectuelle, mais a révélé qu’elle a agi sous l’emprise d’une « panique extrême » immédiatement après avoir donné naissance. Elle avait, par ailleurs, dissimulé sa grossesse et son accouchement à son compagnon, qui l’accompagnait lors du trajet en train.
Condé à lourde peine
Les jurés des assises du Pas-de-Calais ont prononcé une sentence de 18 ans d’emprisonnement ferme à l’encontre de la mère du nourrisson. Ce verdict, bien que plus clément que les 25 ans de réclusion requis par le ministère public, sera contesté en appel par la défense, qui considère le jugement « extrêmement décevant » et « inutilement sévère ». Selon l’avocat de la dame, cette dernière, loin d’être dangereuse, a possiblement un chemin vers la réinsertion sociale, en dépit d’une vie antérieure émaillée de difficultés.
Les réponses des experts et les suites juridiques
Divers rapports d’expertise ont été présentés durant le procès, mettant en relief une possible « altération du discernement » au moment des faits commis par la mère. Ce point reste central dans l’évaluation de la responsabilité pénale et pourrait influencer le résultat de l’appel annoncé par la défense.