La police a interpelé un homme de Melun de 83 ans, jugé en son absence lundi 24 octobre et condamné à six mois de prison avec sursis, avec obligation de soins pendant deux ans. Il lui est reproché déposer des flyers pour proposer des relations sexuelles tarifées à des lycéennes.
« Offrez-vous un moment de liberté »
L’homme est jugé devant le tribunal correctionnel de Fontainebleau pour corruption et tentative de corruption de mineurs. Et il a été condamné, bien qu’il ait été absent. Le 10 novembre 2021, puis du 11 novembre 2021 au 21 février 2022, il aurait déposé des fiches Bristol plastifiée, à proximité du lycée François 1er de Fontainebleau. Dessus, il proposait des relations sexuelles à des jeunes filles de « 16 ans et plus » contre 400 euros. Une lycéenne de 16 ans voit l’annonce. Curieuse, elle envoie un message, disant qu’elle a 17 ans.
C’est alors qu’il lui propose un rendez-vous et lui dans un hôtel avec deux femmes. « N‘hésitez pas à sauter le pas, offrez-vous un moment de liberté », écrit-il encore. Elle ne s’y rend pas, mais voit de nouveau une annonce quelques jours plus tard. C’est alors qu’elle décide de le signaler au lycée. Son père dépose plainte.
Un homme apathique
La police pense qu’il s’agit d’une affaire de prostitution. Ils trouvent même d’autres prospectus sur la grille du lycée. Début mai, il est interpellé, placé en garde à vue. S’il admet avoir déposé ces fiches, il conteste toute volonté de relation sexuelle, « vu son âge ». D’après lui, « les 400 euros, c’était pour qu’elles achètent des affaires dans des magasins ». Sur son téléphone, les enquêteurs trouvent des vidéos de scènes sexuelles avec des prostituées. Mais aucune vidéo de mineures n’a été trouvé.
Selon la procureure, citée par Le Parisien, c’est un « homme apathique et qui refusait de se remettre en cause. Il s’est fâché, estimant que les mineures de 16 ans et plus ont la majorité sexuelle et qu’on n’a rien à lui reprocher ». Il sera condamné à six mois de prison avec sursis, à une obligation de soins pendant deux ans, une interdiction d’approcher un établissement scolaire durant cinq ans et de pratiquer des activités en contact avec des jeunes durant dix ans. Son nom est également inscrit au Fichier judiciaire automatisé des auteurs d’infractions sexuelles ou violentes au Fijais.
Quelle ignorance, mais dans quoi on pédale avec ces commentaires qui font passer la perversité par le fait de « bander » ou pas? Si seulement, c’était aussi simple? D’abord des hommes poursuivent une vie sexuelle aux pratiques normales très longtemps, peut-être jusqu’à la mort, d’autres n’ont pas vraiment de libido et vivent une vie riche et passionnante, quand d’autres en sont malheureux cherchent de l’exitation dans des plaisirs chauds et parfois même pervers et pires encore. Certains pervers sont mariés et ont des enfants. Rien dans leur vie, permet de penser qu’ils puissent avoir des désirs pédophiles. Certains commencent tôt, d’autres tard. Leur dénominateur commun est de franchir les barrières qui séparent le bien et le mal, sans doute par des pulsions qu’ils ne contrôlent pas. La société, c’est-à-dire la justice doit absolument les mettre hors d’état de nuire longtemps très longtemps. Et dans ce cas, je trouve qu’elle n’en a pas fait assez.
Il bande encore à 83 ans ce pervers ?