Un père veut punir son garçon de 6 ans en l’abandonnant en forêt, son fils s’accroche à la voiture et sera grièvement blessé

Dans la nuit du 31 octobre, un père a voulu punir son fils de 6 ans pour «son mauvais comportement». Cependant, la punition est invraisemblable. En effet, le père de famille a décidé d’emmener le petit garçon en forêt pour l’y abandonner. Néanmoins, ce dernier, terrifié à l’idée d’être laissé seul dans cette forêt, s’est accroché au véhicule de son père. Ce qui n’a pas empêché ce dernier de démarrer et de blesser ainsi gravement son fils.

L’équipe médicale prévient la police

Les faits se sont produits à Liverdun en Meurthe-et-Moselle. Un homme d’une quarantaine d’années a décidé d’emmener son fils de 6 ans en forêt afin de l’y abandonner. Il voulait ainsi le punir de son mauvais comportement au centre de loisirs. Le père de famille comptait bien laisser son fils passer toute la nuit en forêt. Une fois sur place, le quadragénaire ordonne à son fils de descendre de la voiture. Mais, le petit garçon se rendant compte que son père était tout à fait sérieux, a été pris de panique. Il va s’accrocher à la voiture et sera traîné sur une dizaine de mètres. Le garçon de 6 ans sera gravement blessé. Son père n’aura pas d’autres choix que de l’emmener à l’hôpital de Nancy. Constatant les blessures de l’enfant, l’équipe médical décide d’appeler la police.

Le père va affirmer que son fils a eu un accident

Nos confrères de l’Est Républicain vont apprendre que le garçon souffre de plusieurs plaies au visage et au niveau des mains, d’un traumatisme crânien et est dans un état de choc très profond. Devant les policiers, le père va maintenir sa version de l’accident. Il va expliquer être tombé en panne dans la forêt et aurait demander à son fils de l’aider à pousser la voiture. L’enfant se serait blessé en voulant aider son père. Néanmoins, ni les policiers ni le procureur de Nancy n’ont cru à cette version. Le parquet a décidé de poursuivre le père de famille du chef de «violence volontaire par ascendant sur mineur de moins de 15 ans avec une incapacité totale de travail de plus de huit jours». Il a été remis en liberté mais placé sous contrôle judiciaire et a l’interdiction d’entrer en contact avec son enfant. Son procès aura lieu en mars 2025.