Une enseignante condamnée pour avoir couché avec deux élèves et être tombée enceinte

Une enseignante britannique, âgée de 30 ans, a été condamnée à six ans et demi de prison, pour avoir abusé sexuellement de deux de ses élèves de 15 ans, jeudi 4 juillet, par le tribunal de Manchester, aux Royaume-Uni. Elle est par ailleurs tombée enceinte de l’un d’eux.

Elle s’est sentie flattée

Rebecca Joynes, une enseignante britannique, âgée de 30 ans, a été condamnée à six ans et demi de prison, pour avoir abusé sexuellement de deux de ses élèves de 15 ans, jeudi 4 juillet, par le tribunal de Manchester, aux Royaume-Uni. Elle est par ailleurs tombée enceinte de l’un d’eux. Les faits se sont déroulés alors que l’accusée était âgée de 28 ans.

Durant le procès, elle raconte qu’elle venait de sortir d’une relation de neuf ans. Elle ajoute que les deux adolescents ont eu avec elle des comportements inappropriés, qui l’ont amusé, alors elle est entrée dans le jeu, se sentant flattée.

« Lié à elle à travers notre enfant »

Elle a d’abord eu une première relation sexuelle avec l’un des deux, après lui avoir offert une ceinture Gucci de 350 livres. Elle a été interpellée et libérée sou caution, avec interdiction d’entrer en contact non supervisé avec un mineur. En dépression, elle retourne vivre chez ses parents, avant d’avoir des rapports charnels avec le second adolescent.

Ces rapports n’ont pas été protégés et elle avait affirmé à ce dernier qu’elle ne pouvait pas tomber enceinte. L’adolescent, a « du mal à accepter les abus », assurant qu’il est « complètement dans le déni », mais qu’il sait aujourd’hui qu’il a été « contraint, contrôlé, manipulé, abusé sexuellement et mentalement ». « Je serai à jamais la victime de Rebecca et à jamais lié à elle à travers notre enfant », ajoute-t-il.

« Vous n’avez pas vraiment apporté de précisions, vous continuez à nier les délits et vous restez silencieuse sur l’impact angoissant sur ces garçons. Vous étiez l’adulte. Vous n’avez pas réussi à faire respecter les limites d’une conduite appropriée, mais vous les avez délibérément transgressées », d’après la juge.