Dans la nuit de mardi à mercredi, à Mussidan, en Dordogne, plusieurs individus ont séquestré une nonagénaire à son domicile. Ils n’hésiteront pas à ligoter la vieille dame dans son logement. Trois suspects seront arrêtés par la gendarmerie. Vendredi 18 octobre, ils seront mis en examen. Ils ont 16, 17 et 19 ans. Toutefois, le juge d’instruction a été saisi car il y aurait d’autres complices dans ce dossier.
La nonagénaire a vécu «un véritable calvaire»
Le parquet de Périgueux a apporté des précisions, dans un communiqué, dimanche 20 octobre. Le procureur expliquera que les agresseurs de la vieille dame lui réclament son argent et sa carte bancaire. Ils vont repartir avec «divers objets, dont un collier en or et une carte bancaire» tout en laissant leur victime attachée. De plus, les malfrats vont repartir au volant de la Mercedes de la nonagénaire. Cette dernière va parvenir à se libérer elle-même de ses liens et ira chercher du secours chez la voisine. Toutefois, la victime dira bien aux gendarmes qu’il y avait bien quatre individus et non pas trois. La juge d’instruction de Périgueux a mis en examen les trois suspects vendredi soir pour séquestration et vol par effraction en réunion.
Identifier les autre suspects et «leurs éventuels receleurs»
Le parquet a confié les investigations à brigade de recherches de la gendarmerie de Périgueux. Cette dernière s’est montrée très efficace puisque le jour même de l’agression, les militaires vont retrouver la Mercedes volée. Ils interpelleront le conducteur et le passager de 16 ans, un peu plus tard, car il avait pris la fuite. Les gendarmes arrêteront un troisième suspect, âgé de 17 ans, dès le lendemain. Le parquet a précisé que «les investigations se poursuivent sous l’autorité du juge d’instruction», pour «identifier tous les auteurs» ainsi que «leurs éventuels receleurs et complices». En effet, la piste d’un quatrième homme est toujours étudiée de près. Si le parquet avait demandé que les trois mis en cause restent en détention, le juge des libertés et de la détention a décidé de laisser les deux mineurs sous un contrôle judiciaire.