C’est véritablement ce que l’on appelle une escalade de la violence. Deux hommes de 34 ans et de 55 ans, et une femme de 52 ans, ont été entendus par la justice de Rennes, jeudi 4 janvier, dans le cadre d’un meurtre précédé d’actes de barbarie, suite à une soirée qui a dégénéré.
Une dispute qui va beaucoup trop loin
Deux hommes, de 34 ans et de 55 ans, et une femme de 52 ans, ont été entendus par la justice de Rennes, jeudi 4 janvier, car ils sont accusés de meurtre précédé d’actes de barbarie. Les faits se déroulent durant une soirée dans un appartement, « qui servait de lieu de rencontre entre plusieurs marginaux du quartier, et se sont fortement alcoolisés« , selon le parquet, dans un communiqué.
Au bout d’un moment, une dispute et des provocations éclatent entre les trois accusés et les deux victimes. Une bagarre commence entre le principal mis en cause, âgé de 34 ans, et un homme de 47 ans. Ce dernier a été retrouvé décédé le lendemain. « La bagarre a dégénéré en une explosion de violences par le principal mis en cause qui a roué de coups son adversaire, a également violenté le locataire des lieux, un homme âgé de 63 ans, puis qui s’est emparé d’un manche à balai pour frapper la victime », détaille le parquet.
Violé avec un manche à balai cassé
Une fois à terre, la victime a été frappée de plus belle, ce qui a causé un enfoncement thoracique, qui lui a été mortel. Il a aussi eu plusieurs « blessures très graves au niveau anal perpétrées avec le manche à balai cassé, dont une plaie très profonde qui s’est avérée aussi mortelle », à cause d’une hémorragie. Mais il avait aussi des plaies « faites par un objet piquant pouvant être une fourchette et des plaies évocatrices de coups de couteau« .
La seconde victime, le sexagénaire, locataire de l’appartement, il est hospitalisé, mais ses jours ne sont pas en danger. Concernant les mis en cause, ils ont renvoyé leurs accusations les uns sur les autres, tout du long de la procédure. « Vu l’extrême gravité des faits et de leur conséquence », ils ont tout de suite été déférés au parquet. Une information judiciaire a été ouverte pour meurtre précédé d’un crime – viol avec actes de torture ou de barbarie -, et violences aggravées. Ils sont tous en détention provisoire.