Les deux victimes avaient été retrouvées mortes égorgées. Les deux auteurs seront appréhendés par les enquêteurs, il s’agit d’un homme et de sa sœur, Messaoud et Fazia Megchiche. La Cour d’assises du Loiret les a reconnus coupables de ces crimes atroces et condamnés à des peines de 30 ans de réclusion pour la sœur et à la perpétuité pour son frère.
Un travail difficile pour les médecins légistes
Lors de ces cinq jours de procès, nous apprenons que les corps étaient tellement mutilés que «les médecins légistes n’ont même pas été capables de dénombrer le nombre de coups sur le corps de Jacques Samson, portés dans son petit chez lui, dans son cocon. Et il a été amputé de ses deux mains», rappellera l’avocat général, Jean-Cédric Graux. Ce dernier demandera la perpétuité pour les deux accusés. Cependant, Me Damien Vinet, l’avocat de Fazia, parviendra à faire naître un doute chez les jurés.
C’est pourquoi les peines sont légèrement différentes. Le ministère public reviendra alors sur la mort de l’infirmière. «Quant à Karine Foucher, elle a subi un martyre. Elle a été égorgée comme un animal dans un déchaînement aveugle, 18 coups de couteau !» dira-t-il. Pour ce dernier, il ne fait aucun doute que «Messaoud et Fazia se sont trouvés tous les deux sur les scènes de crime».
Les deux accusés ont passé leur temps à s’écharper durant les audiences
Messaoud et Fazia Megchiche se sont invectivés durant les cinq jours du procès. Ils se rejetteront la faute de ces massacres, se disant chacun innocent de ces crimes. Pourtant, les preuves sont accablantes: l’ADN des deux accusés est retrouvé partout sur la scène de crime ainsi qu’un mégot de cigarette qui a été fumée par Fazia. Pour Me Vinet, Messaoud a voulu piéger sa sœur pour ne pas endosser seul ces crimes. L’avocat ira jusqu’à justifier le fait que l’homme a coupé les mains du vieil homme.
Il expliquera que l’auteur des faits est un bon musulman, comme le reste de sa famille, et qu’ils ont quitté l’Algérie dans les années 70. Or, Jacques Samson avait gardé sa carte d’Ancien combattant de la Guerre d’Algérie, ce qui aurait rendu «dingue» son client et l’aurait «plongé dans une rage folle». Ses arguments parviendront à obtenir une peine un peu plus légère pour Fazia. Toutefois, il a bien précisé qu’il allait faire appel du jugement.
oui d’accord c’est horrible ; maaais c’est un bon musulman ! alors le juge etait pret a l’acquitté mais on lui a signaler les tortures il y a eu retropédalage sous la menace
Quelle horreur, encore des « scandinazes »…
Prison à vie pour tous les 2 !
Pauvre retraité et infirmière !