Une nounou essaye d’empoisonner ses employeurs, qui refusent de l’augmenter

Une femme de 40 ans a été placée en détention provisoire, à Versailles, mercredi 31 janvier, pour « tentative d’empoisonnement ». Elle aurait versé des produits ménagers dans plusieurs boissons du couple qui l’employait et lui refusait une augmentation.

« Il suffisait de tremper ses lèvres dedans pour comprendre que quelque chose clochait »

Une femme de 40 ans a été placée en détention provisoire, à Versailles, mercredi 31 janvier, pour « tentative d’empoisonnement« . Cette, qui dernière gardait les enfants d’une famille de Levallois-Perret (Hauts-de-Seine), est soupçonné d’avoir essayé d’empoisonner le couple qui la payait, en versant un produit ménager dans plusieurs boissons. Ces derniers ont été alertés par le gout étrange dune bouteille de vin qu’ils venaient de déboucher.

Rapidement, ils ont porté leurs soupçons sur la nounou, en charge des enfants de 3 ans, 5 ans et de 7 ans, qui travaillait pour eux depuis le mois de septembre. « Des analyses sont toujours en cours, confie un proche du dossier. Ce que l’on sait pour l’instant, c’est que cela concerne plusieurs bouteilles de vin et au moins une bouteille de jus de raisin. C’était de toute façon imbuvable, il suffisait de tremper ses lèvres dedans pour comprendre que quelque chose clochait », selon une source proche.

Ils ne la considéraient pas à sa juste valeur

L’accusée aurait utilisé un nettoyant multi-usage, réputé très concentré, mais surtout très parfumé et donc indétectable. « Il ne s’agit pas non plus de Destop ou d’un puissant détergent, elle savait que le produit n’était pas dangereux. Il n’y avait aucune intention homicide et aucune volonté de porter à l’intégrité du couple », d’après son avocate, Me Emma Lesigne.

Durant son audition, la nourrice assure qu’elle n’a jamais voulu s’en prendre aux enfants. Elle aurait simplement voulu donner une « leçon » à ses employeurs. Selon elle, ils ne la considéraient pas à sa juste valeur. Selon elle, ils ne la rémunéraient pas comme il faut. Ils en auraient parlé et les employeurs auraient refusé de l’augmenter.