En effet, elle accuse un infirmier intérimaire de l’avoir abusée sexuellement alors qu’elle avait été admise en psychiatrie. Selon ses dires, il aurait attendu qu’elle ait pris un traitement médicamenteux pour la violer. Son agresseur serait aussi âgé d’une trentaine d’années.
Hospitalisée depuis trois semaines
La victime a expliqué aux enquêteurs que les faits se seraient produits dans la nuit du 30 au 31 août, vers 1h du matin. La jeune trentenaire est alors hospitalisée à Saint-Anne depuis trois semaines. Son agresseur aurait attendu que son binôme soit absent au moment d’un contrôle dans sa chambre pour emmener la jeune femme dans une salle d’un étage différent du sien où il n’y a aucune vidéosurveillance. Toujours selon la victime, c’est à ce moment que l’infirmier aurait commencé à la caresser, puis l’embrasser et, enfin, à la violer. Consciente durant son agression, les médicaments pris l’avait «épuisée» et laissés «sans force». Elle se rappelle aussi que son agresseur n’avait pas mis de préservatif. La direction de l’hôpital a indiqué que «le témoignage d’une agression sexuelle, survenue en milieu de soins, recueilli auprès d’une patiente a été pris très au sérieux par l’institution».
L’infirmier a été immédiatement suspendu
Le Groupe hospitalier universitaire de Paris, qui regroupe les hôpitaux Maison Blanche, Perray-Vaucluse et Sainte-Anne, a publié un communiqué où il explique que «plusieurs mesures conservatoires ont été immédiatement prises. Un protocole précis s’applique dans l’établissement dans des cas de telle nature, qui appellent la vigilance de toutes les équipes. Outre l’écoute et l’accompagnement dans leurs démarches des patients et de leurs entourages, le professionnel mis en cause est suspendu à titre conservatoire, ou, dans le cas de personnels intérimaires comme c’est le cas ici, ses missions annulées auprès de son employeur. L’établissement signale les faits au procureur de la République (article 40) et déclenche parallèlement une enquête interne. L’hôpital se tient à la disposition de la justice». Une source policière a indiqué que c’est la Brigade des délégations des enquêtes de proximité qui est chargée d’examiner cette plainte.
c’est bizarre pas de nom.?.