À Valence, une jeune fille de 14 ans a été violemment agressée à la sortie de son établissement scolaire. Cet acte brutal a mobilisé les enquêteurs et suscité de vives réactions au sein de la communauté locale, ainsi que des autorités éducatives et politiques.
Garde à vue pour les agresseuses présumées
À la suite de l’agression survenue le 26 novembre devant l’ensemble scolaire Sainte-Anne, six adolescentes âgées de 14 à 15 ans ont été placées en garde à vue. Selon les enquêteurs cités par France Bleu Drôme Ardèche, les investigations visent à déterminer le rôle précis de chacune : certaines sont soupçonnées d’avoir participé à l’agression physique, tandis que d’autres pourraient être impliquées dans la diffusion des actes sur les réseaux sociaux. Le parquet de Valence a confirmé la prolongation des gardes à vue.
Un acte de violence qui résonne
Les faits se sont déroulés en fin de journée, à proximité du collège de la victime. Comme l’a expliqué le père de cette dernière au Dauphiné libéré, un groupe de jeunes filles a attiré sa fille dans une ruelle adjacente avant de la passer à tabac. La gravité de l’attaque était telle qu’elle nécessitait des soins médicaux urgents, y compris des points de suture. Une plainte avait été déposée dès le lendemain de l’agression.
Les réactions officielles
Nicolas Daragon, maire de Valence et ministre délégué à la Sécurité du quotidien, a déclaré dans un communiqué : « Cette agression d’une jeune fille par d’autres jeunes filles n’est malheureusement pas une banalité, elle est le reflet de plus en plus courant d’une absence d’autorité à la maison et d’une banalisation de la violence comme source de règlement de tout conflit. »
Il insiste également sur la « responsabilité des parents des auteurs contre lesquels des mesures devraient aussi être prises après avoir été entendus et déférés si besoin ». Parallèlement, une cellule d’écoute a été mise en place par le rectorat pour accompagner la communauté de l’établissement catholique concerné.